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"Normalement, la princesse attend sagement dans sa tour que le prince vienne la délivrer du dragon/sorcière/troll/méchante belle-mère (voire les quatre à la fois) qui la garde prisonnière et l’embrasser. Tout le monde connaît la suite : ils se pacsèrent et eurent beaucoup d’enfants. Et de vergetures. Fin.
Sauf que, voilà, les filles pensent, et elles aimeraient bien savoir ce qui se passe vraiment après le baiser de M.
Charmant. Trouver chaussure à son pied (fût-elle en vair), c’est bien, mais faudrait voir à ce qu’elle ne se transforme pas en pantouflard minuit venu !
Après Les Filles pensent que… il faut embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver le Prince Charmant, Lucie de Paola s’intéresse au couple et pose les vraies questions : le prince restera-t-il charmant ? Qui s’occupe de ranger le palais ? Faut-il siffler en lavant des chaussettes sales ? Et au final, la méchante belle-mère est-elle vraiment un mythe ? Un livre indispensable pour jeter un peu de poussière de fée sur sa vie de couple."
et elles n'ont pas tort.
A la fin de tous les contes de fées, le Prince charmant et sa dulcinée vécurent heureux et gna gna gna et gna gna gna. Mais a-t-on déjà vu le tome 2 de ces contes de fées, hum ?? Blanche neige et les 7 corvées de la semaine? La belle au palais bordélique ? Rai ponce le parquet ? Non hein.
Donc on aimerait bien savoir ce qu’il advient de la princesse une fois que son crapaud est devenu prince. Lucie de Paola a donc décidé de répondre à cette question et à toutes celles que se posent les femmes qui ont ENFIN trouvé leur homme.
De la phase « est-ce que nous sommes vraiment un couple ? » (Question ô combien existentielle qu’il faut bien se poser avant de crier victoire) à comment aménager un espace à l’autre dans son chez soi, en passant par la nostalgie du célibat (si si), mariage / pas mariage, Pacs ou pas…. Et l’apprivoisement de la bêêêêêêêêêête : la belle-mère.
Sur un ton assez léger, l’auteur désamorce les situations qui peuvent se présenter et nous angoisser (oui nous sommes nées nous les filles avec le gène de l’angoisse plus ou moins prononcé)
Le jour (béni des dieux où j’aurais enfin rencontré l’Homme, alleluia !! tralalalalala), le jour donc, où je serais passée de l’autre côté du miroir, je saurais faire face aux nouveaux obstacles/ embuches/ pièges/ traquenard, que la vie à deux mettra sur ma route. En tout cas, même si la route est longue, ça a l’air d’être chouette.
Du coup, je retourne tester quelques crapauds.