Les bandits tragiques - Poche

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Paru en 1926, "Les Bandits tragiques" raconte l'histoire de la bande à Bonnot, une poignée d'hommes encore jeunes lancés dans une épopée sanglante... Lire la suite
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    • Les bandits tragiques
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      Paru le : 13/12/2016
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Résumé

Paru en 1926, "Les Bandits tragiques" raconte l'histoire de la bande à Bonnot, une poignée d'hommes encore jeunes lancés dans une épopée sanglante qui ne les conduira nulle part. L'auteur y relate dans le détail chaque épisode de leur course folle, examine leurs personnalités et revient sans indulgence sur le journal dont ils faisaient partie, "L'Anarchie", porte-voix des individualistes fondé en 1905 par Albert Libertad.
Il dépeint les théories illégalistes que l'on y défendait volontiers, selon lesquelles vol et fausse monnaie, en tant que réappropriation des biens acquis sur la base de l'exploitation sociale, étaient élevés au rang d'actes révolutionnaires. Il raconte enfin comment ces hommes, ces "en-dehors", refusant leur avenir tracé d'esclaves salariés, voulaient vivre en anarchistes ici et maintenant, sans attendre une hypothétique Révolution.
Mais l'aventure des bandits tragiques est surtout, pour Victor Méric, l'occasion de dénoncer le rouleau compresseur répressif qui s'est abattu sur les membres de "L'Anarchie", et tout particulièrement sur Eugène Dieudonné. S'appuyant sur le seul témoignage d'un garçon de recette attaqué par la bande, la police l'accusa d'être l'un des agresseurs. Et malgré l'authentique alibi dont disposait l'accusé, malgré les multiples déclarations des véritables auteurs de l'attaque, il fut déclaré coupable et condamné à la peine de mort.
On ne l'exécuta certes pas, sa peine ayant été au dernier moment commuée en travaux forcés à perpétuité. Mais il paya au prix fort sa proximité avec les bandits tragiques, en demeurant au bagne pendant plus de dix ans.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/04/2010
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-918156-03-1
  • EAN
    9782918156031
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    224 pages
  • Poids
    0.16 Kg
  • Dimensions
    11,0 cm × 17,0 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Victor Méric

Né à Marseille en 1876, Victor Méric (Henri Coudon de son vrai nom) rejoint rapidement Paris où il fréquente les artistes bohèmes de Montmartre et les milieux anarchistes. Il milite alors dans les meetings et les salles de rédaction et collabore au journal "Le Libertaire" fondé en 1895 par Sébastien Faure. Antimilitariste farouche, il prend part à l'Association internationale antimilitariste, une organisation qui appelle à la désertion.
En 1907, le socialiste Gustave Hervé fonde "La Guerre sociale", un journal antimilitariste où se côtoient socialistes révolutionnaires et anarchistes. Victor Méric y participe, aux côtés notamment de Miguel Almereyda, Charles Malato, Emile Pouget, et d'un certain Jean De Boë que l'on retrouvera mêlé à l'histoire des bandits tragiques. Parallèlement, il publie dans "Les Hommes du jour", une série périodique de portraits acérés dont certains lui vaudront la prison.
En 1917, la révolution russe enflamme le coeur des révolutionnaires. Et la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), à laquelle appartient Victor Méric, se divise sur la question de son adhésion à l'Internationale communiste, ou IIIe Internationale, fondée par Lénine. En 1920, une majorité vote l'adhésion et fonde un nouveau parti, la Section française de l'Internationale communiste (SFIC), ancêtre du Parti communiste français.
Victor Méric est alors élu au comité directeur de ce nouveau parti, et collabore à "L'Humanité" qui en est l'organe officiel. Mais très vite l'autorité russe qui dirige l'Internationale communiste pèse à la sensibilité libertaire de Méric. Il s'insurge de plus en plus contre la discipline imposée et sera finalement exclu du parti en 1923. Il s'investit alors dans l'Union socialiste communiste qui regroupe des dissidents de la SFIC.
Victor Méric ne cesse cependant pas d'écrire. Il publie ainsi plusieurs ouvrages, essais et littérature, où il peut librement s'exprimer : "Les Bandits tragiques" en 1926, "Le Crime des vieux" en 1927, "La Der des der" en 1928, "Les Compagnons de l'escopette" en 1930, "A travers la jungle politique et littéraire", deux séries parues en 1930 et 1931, "La Guerre qui revient : fraîche et gazeuse" en 1932.
Il poursuit en outre son militantisme pacifiste en fondant en 1931 la Ligue internationale des combattants de la paix ainsi qu'un journal, "La Patrie humaine". Mais le cancer ne lui laisse guère de temps et Victor Méric meurt à l'automne 1933.

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