Léon ou Les confessions d'un orphelin ordinaire

Le récit initiatique d'un orphelin au XVIIIe siècle, qui, peu à peu, va retrouver la trace de son père : un inconnu nommé Jean-Jacques Rousseau. Première partie : "Il n'y a qu'une seule manière de préserver l'innocence d'un enfant, c'est de l'entourer de personnes qui l'aiment et le respectent." J.-J. Rousseau. Léon a été abandonné dès la naissance avec, dans ses langes, une carte à jouer marquée du chiffre 8.
Il est élevé dans le Morvan par une nourrice qui ne l'aime pas. Ses conditions de vie sont dures, et le garçon est chétif : il ne grandit que grâce à l'attention aimante de Méline, sa sœur de lait. Mais Méline tombe amoureuse d'un gars du village, ce que désapprouve sa mère, et la jeune fille finit par se suicider. Désespéré, Léon se promet de n'aimer plus jamais personne, et il décide de fuir à la capitale.
Deuxième partie : "Si vous avez en vous une étincelle de génie, allez vivre un an à Paris : en très peu de temps vous y deviendrez tout ce que vous pouvez être, ou vous ne deviendrez rien du tout." J.-J. Rousseau. Léon a dix ans et il est accueilli chez Mme Chéry. Il découvre la vie citadine et rêve déjà de devenir écrivain - pas comme Voltaire ou Rousseau, ces philosophes qui écrivent loin des réalités du quotidien, lui mettra ses compétences au service des gens : il sera écrivain public.
Mais, pour le moment, il doit survivre et pratique un tout autre métier : il vole des cadavres au cimetière des Innocents. Troisième partie : "Petit à petit, le sang s'échauffe, l'esprit s'épanouit, le caractère prend forme." J.-J. Rousseau.