Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Le Tour du cadran est à côté aussi noir qu'on peut le souhaiter. A neuf heures du matin, un homme aux mains embarrassées dans un énorme manteau...
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"Le Tour du cadran est à côté aussi noir qu'on peut le souhaiter. A neuf heures du matin, un homme aux mains embarrassées dans un énorme manteau demande du cervelas, du pâté de tête et du salami à Mme Püchl, l'épicière de la Wiesengasse, et attend qu'elle ait tourné le dos pour les engloutir. A neuf heures du matin le lendemain, ce même homme est mort. Les deux policiers qui le regardent ne voient qu'une chose : il tendait les mains. Sur le reste, il ne faut rien dire, sinon que Murnau essaya d'acheter les droits du livre, et qu'Alfred Hitchcock avoua un jour à Truffaut s'en être inspiré. Mais après tout..." Christian Perrot, Libération, 16 février 1989.