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Blanche de La Motte n'a pas connu son père et peu sa mère,
Emilie Le Guilvinec, partie le rejoindre en Nouvelle-France.
Avant de mourir, celle-ci révèle à sa fille comment elle a été
déshéritée, bannie des salons. Blanche ne l'oubliera jamais.
Elevée à Paris chez sa marraine, Ninon de Lenclos, elle assiste
à la première des Précieuses ridicules. Une révélation :
Blanche sera comédienne dans la troupe de Molière.
Volontaire et fragile, elle aimera trois hommes, dont, en
secret, le jeune Louis XIV. Son amitié avec la Montespan,
entre fascination et rivalité, l'entraînera au coeur des intrigues
de la Cour et de la plus criminelle d'entre elles, l'affaire des
poisons et des messes noires. Menacée, Blanche sort ses
griffes. Qui cherche à lui nuire ? Les vieilles Précieuses ? Une
des maîtresses du roi ? Ses demi-frères qui veulent la cloîtrer ?
Réussira-t-elle enfin à venger sa mère ? Des coulisses de
Versailles aux loges des théâtres, ce roman sensuel et
captivant mêle avec panache le jeu des ambitions déçues, les
passions et les manoeuvres de ces grandes dames obsédées par
les pouvoirs occultes.
A la cour du Roi Soleil
Dans ce roman, j’ai fait la connaissance de sa fille, Blanche. Même si sa mère apparait toujours plus ou moins en filigrane, c’est bien Blanche le personnage principal.
Au début du roman, c’est une petite fille âgée de 7 ans qui vit avec sa mère dans sa maison en Bretagne.
Emilie devant partir, elle confie sa fille aux bons soins de son amie indéfectible, celle qui l’a toujours soutenue même dans l’adversité.
Blanche est donc élevée à Paris où elle trouvera un sens à sa vie : briller sur les planches. Elle est très jeune mais elle doit d’une détermination sans faille. Faisant jouer ses appuis, elle trouvera une place dans la troupe de Molière.
Par ce biais, elle entrera à la cour du Roi Louis XIV. Comme sa mère avant, elle sera subjuguée et flattée d’être parmi les plus grands et les plus en vue. Mais, être trop en vue suscite rancœurs et jalousies. Elle en souffrira mais saura rebondir.
J’avais beaucoup aimé Emilie mais Blanche m’a littéralement transporté. J’ai dévoré le roman. J’aime quand la grande Histoire est racontée dans la petite histoire et en plus on va tout ça par l’œil aiguisé d’une femme.
On y voit d’encore plus prêt quelques-unes des nombreuses frasques du Roi avec ses nombreuses conquêtes et ses nombreux enfants issus de ces relations. D’ailleurs il serait intéressant de connaître ce qu’est devenue la descendance de ces enfants, la plupart non reconnus. Si ça se trouve on connaît quelqu’un qui descend génétiquement de Louis XIV, ce serait dingue non ?
Vous l’aurez compris j’ai adoré ce roman et j’ai hâte de connaître la suite des aventures de cette famille de Bretons, inébranlables devant l’adversité.