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Le Père Goriot est pensionnaire de la Maison Vauquer depuis six ans. Il dilapide sa fortune pour régler les dettes de ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, pourtant mariées à de riches partis. L’ambitieux Eugène de Rastignac, son voisin de chambrée, est un noble désargenté venu faire son droit à Paris. Quand il apprend la situation, il est ému par le vieil homme et décide de lui apporter son aide tout en profitant de ses relations et en séduisant sa fille Delphine.
Ainsi, pourra- t-il conquérir la haute société parisienne.
4/5
Quatrième de couverture assez étrange vu que Lucien de Rubempré ne figure pas dans cet épisode de la Comédie Humaine et que Marsay est à peine évoqué. Sinon grand moment de la littérature. La société décrite avec tant de finesse par Balzac est très actuelle malgré le langage un peu désuet. L’hypocrisie, le mensonge, l’intéressement dans ce milieu bourgeois et aisé parisien serait facilement transposable à notre époque. Il est agréable de relire un français impeccable et soigné, même du XIXème siècle. Le personnage du Père Goriot est énervant autant qu’il est touchant dans sa paternité bafouée. Que dire d’autre sur Balzac, si ce n’est qu’il fait parti des incontournables de la littérature ?