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Il est 7 h 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C'est un de ces lundis de janvier où l'on s'attend à ce qu'il neige, même si ce n'est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l'autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire, sera bientôt le théâtre d'une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu'à devenir une émeute capable de tout renverser.
Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l'écrivain qu'elle a fait venir pour un atelier d'écriture. Tout au long de cette journée fatidique, chacun d'entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.
Les mots dans la cité
En respectant les trois unités théâtrales et en parsemant son roman de références discrètes, Thomas B. Reverdy rend hommage à l'art et aux mots, mais aussi à nos profs. Il se faufile dans un lycée de Bondy pour une journée, une seule, où tout peut imploser, mêle poésie urbaine et rythme des cités pour parfaire l'immersion (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/10/20/le-grand-secours-thomas-b-reverdy/)