Larmes salées

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Munem Wasif - Larmes salées.
Clapotis de vagues, des rivières asséchées et des terres à perte de vue. De l'eau partout mais pas une goutte d'eau potable. Chaque famille a besoin... Lire la suite
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Résumé

Clapotis de vagues, des rivières asséchées et des terres à perte de vue. De l'eau partout mais pas une goutte d'eau potable. Chaque famille a besoin de 6 cruches d'eau par jour pour survivre et doit parcourir 11 kilomètres pour en obtenir, bravant la boue pendant la saison des pluies et le froid glacial de l'hiver. Dans les 17 sous régions du sud-ouest du Bangladesh, le flux d'eau a été détruit par le « développement ».
L'eau salée a remplacé l'eau douce, devenue inexistante. L'élevage de crevettes a asphyxié toute agriculture côtière. Terres, oiseaux, poissons, insectes, tout a été réduit en cendres par la tyrannie de l'eau saumâtre. ...Dans les années 80, l'eau a été contenue afin de permettre l'élevage de crevettes à une échelle industrielle. En 1994, un ordre gouvernemental et arbitraire, a permis l'autorisation de l'élevage de crevettes sur les côtes.
Les paysans furent alors délogés de leurs terres devenant ainsi des réfugiés contraints au travail forcé. Hommes et femmes avaient autrefois de nombreuses activités dans les eaux marécageuses. Maintenant, peu de personnes sont requises pour l'élevage de crevettes... ...Près de six millions d'habitants sont touchés par le désastre causé par le manque d'eau potable. Pourtant, des magasins vendent de l'eau en bouteille et des sodas comme le Coca-Cola et le Pepsi.
Il semble qu'il n'y ait pas d'eau potable à usage public à part celle que l'on trouve en bouteilles manufacturées par les grosses entreprises comme Vivendi, Thames, Ondeo, Pepsico, Kona nigari et tant d'autres. En dépit des projets incessants de dons et de financement pour l'eau potable par la World Bank et l'Asian Development Bank, les revendications de la population locale dans ses projets colossaux sont le plus souvent ignorées.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/05/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-919436-01-9
  • EAN
    9782919436019
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    116 pages
  • Poids
    0.783 Kg
  • Dimensions
    22,0 cm × 22,0 cm × 1,5 cm

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L'éditeur en parle

Munem Wasif n'est pas allé dans cette région altérée pour nous montrer les idées des experts en changements climatiques ou les théories des macros économistes. La photographie s'intéresse au singulier, et ce projet porte notamment sur le très singulier. Munem est lui-même originaire du Bangladesh. Le gilet de protection, la montée d'adrénaline, et cinq heures dans la zone rouge, très peu pour lui ! C'est son peuple, même si ce n'est pas vraiment de sa région à lui dont il s'agit.
L'accent est différent, mais la langue est la même. Munem a en effet loué une moto pour terminer cette mission, et quand il vous énonce les noms des gens sur les photos c'est parce qu'il les a rencontrés et entendus, et les connaissait même un peu. Ainsi les images sont presque par définition, subjectives. Trop d'encre a été gaspillée pour essayer de savoir quand et si les photographes disent la vérité.
Ces images sont assurément personnelles à Munem, assurément l'expression de ses propres sentiments. Mais cela ne les empêche pas d'être également un remarquable - et authentique - document sur l'interaction de certaines variables d'un ensemble complexe, dans ce coin du Bangladesh.

À propos de l'auteur

Biographie de Munem Wasif

Munem Wasif est né à Dhaka au Bangladesh en 1983. Diplômé de Pathshala (Institut de photographie d'Asie du Sud - Dhaka), il commence sa carrière photographique en tant que reporter pour le Daily Star, une publication anglophone importante au Bangladesh. En 2007, il est sélectionné pour la Master Class de Joop Swart dawns le cadre du World Press aux Pays-Bas. Il remporte la mention «Honorable» dans le programme « All Roads Photography » organisé par la société National Geographic pour son travail de longue haleine sur le vieux Dhaka.
Ses travaux en noir et blanc ont été exposés tout autour du monde, notamment au festival d'Angkhor au Cambodge, à la Biennale internationale de photographie du monde islamique en Iran, à FotoFreo, festival australien à Perth, au Musée métropolitain de photographie de Tokyo ou encore à la galerie Getty en Angleterre. Récemment, il a été sélectionné parmi les trente photographes émergents dans le magazine américain Photo District News.
De janvier à avril 2010, il a participé à une exposition collective à la Whitechapel Gallery de Londres. Il a présenté sa série «Nous avons foi en Dieu» au Festival Visa pour l'Image de Perpignan en septembre 2010. En 2008, il reçoit le prix F25 de la Fabrica et le prix du Jeune Reporter de la Ville de Perpignan, décerné dans le cadre du festival Visa pour l'Image 2008. Il est aussi lauréat de la bourse Pictet pour réaliser un projet sur l'aide humanitaire de WaterAid au Bangladesh.
Munem Wasif a remporté la mention « Honorable » pour son travail «Salty water tears » (Larmes salées), lors du Prix Anthropographia, et le Prix d'Excellence dans la catégorie « News Picture Story – Freelance- Agency », lors de la compétition Pictures of the YearInternational. Munem Wasif est représenté par l'Agence VU'.

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