Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Richard, douze ans, élève d'un pensionnat religieux, assiste à la veillée de la nuit du jeudi saint dans la chapelle de son collège. Il s'efforce...
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Richard, douze ans, élève d'un pensionnat religieux, assiste à la veillée de la nuit du jeudi saint dans la chapelle de son collège. Il s'efforce de se concentrer sur le drame de la Passion, l'agonie et la mort du Christ ; mais il est sans cesse distrait par les allées et venues dans la chapelle, les chuchotements, le renouvellement des cierges... Il est aussi bien trop lucide pour ne pas s'avouer qu'il joue la comédie de la dévotion et de la douleur.
L'écœurement et la peur l'envahissent. Il s'enfuit de la chapelle avec deux camarades et court vers le monde mystérieux de la campagne encore endormie.
Dans ce récit symbolique et initiatique, James Agee oppose le monde clos de la religion à la splendeur sauvage de la nature et décrit avec une rare maîtrise les tourments de l'adolescence.
La Veillée du matin, écrit Gilles Lapouge, est " un récit triste et tendre, avec du bonheur aussi, il glisse comme une eau très pure, noire et claire, tour à tour ".