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Un matin, Iréna découvre ses voisins juifs alignés devant l'entrée de leur magasin. Un gendarme les tient en joue : ordre des Allemands. Le lendemain, ils sont agenouillés, brutalisés, avant d'être assassinés. Leur magasin est pillé. Dans ce village ukrainien, la catastrophe est en marche, et elle provoque chez la jeune paysanne un sursaut. L'effroi de ne pas avoir pu secourir ses voisins se double de celui que lui inspire son mari, une brute qui la maltraite.
Il faut partir. Commence alors une longue errance aux accents prophétiques. De village en village, Iréna proclame que le Christ était juif, et que lever la main sur ses descendants est un crime inexpiable. Menacée par les hommes et protégée par les femmes - paysannes, aubergistes ou prostituées -, Iréna accomplira son destin jusqu'au bout.
Poussif
Malgré la pertinence du message et du parallèle entre femmes abusées et juifs mis au ban, unis par une ingénue devenue prophète, ce roman est lent, répétitif, poussif. Court et simple, il martèle son propos tant et si bien qu'il lasse et agace (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/10/la-stupeur-aharon-appelfeld/)