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Dans La Peur, le père Guérin a perdu la charge de sa paroisse après que sa liaison avec un jeune homme a été dévoilée. Il devient alors le confesseur des doubles vies des hommes d'Eglise. Ayant reçu le terrible aveu d'un prêtre pédocriminel qu'il dénonce à la justice, il aurait aussi l'occasion de témoigner contre l'évêque qui a dissimulé les faits. Pourtant, il s'en abstient, et reçoit une paroisse en récompense de son silence.
Peu après, un jeune homme, victime du prêtre criminel, rend visite au père Guérin, lui faisant affronter son passé, la morale et la souffrance. Avram Leca a mis fin à la vie d'Olivier Masson, en état végétatif depuis de nombreuses années à la suite d'un accident. Pourquoi cet aide-soignant pourtant si empathique a-t-il commis un tel acte ? Au cours d'une éprouvante bataille juridique, soignants, avocats et proches du défunt cherchent à établir la vérité sur l'état d'Olivier Masson et sur le bien-fondé de l'arrêt des soins.
Une parole a-t-elle plus de poids qu'une autre dans ce drame où se rencontrent médecine, justice et éthique ? Le théâtre de François Hien s'imprègne ici de faits réels ou de débats de société. Les histoires singulières et romanesques qui se déploient dans ces deux pièces mettent en perspective des situations et des dilemmes, apportant nuances, discussion et compréhension là où la cristallisation l'emporte souvent sur la raison.
