La liberté au risque de la santé publique - Occasion

Note moyenne 
Manger cinq fruits et légumes par jour, surveiller son poids, ne pas fumer, faire de l'exercice physique, ne pas abuser de l’alcool, contrôler sa... Lire la suite
5,10 € Occasion
Article d'occasion contrôlé par nos équipes. En savoir plus sur sur notre contrôle qualité

En savoir plus sur notre contrôle qualité.


Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.


Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.


La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…


*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.

Exclusivité magasins

Résumé

Manger cinq fruits et légumes par jour, surveiller son poids, ne pas fumer, faire de l'exercice physique, ne pas abuser de l’alcool, contrôler sa sexualité pour éviter le Sida et autres maladies sexuellement transmissibles, prendre garde aux addictions, lutter contre le cancer, le diabète, les accidents de la route : telles sont quelques-unes des injonctions qui envahissent au quotidien nos vies privées.
La définition des conduites à risques est aujourd’hui configurée par les experts de la santé publique à partir d’une rhétorique du contrôle et du gouvernement des corps dans nos sociétés modernes. Le citoyen, le patient, voit son espace de vie même le plus intime largement codifié ou normé par ces diverses incantations de la politique de prévention au moment même ou la loi (texte du 4 mars 2002 sur la « démocratie sanitaire ») veut faire du citoyen et du malade un acteur autonome, responsable, capable de bien gérer son « capital santé » (homo medicus).
Le tout dans le contexte culturel d’une modernité où s’ancre la recherche de la santé parfaite et de la culture du corps. L’enjeu de cet essai est d’élargir le débat qui se développe en santé publique à la lumière des sciences sociales. Plusieurs courants se dégagent : - d’un côté, la santé publique responsable de la mise sur pied des programmes de prévention de la maladie et de la promotion de la santé est systématiquement analysée par les sciences sociales et humaines durant les vingt dernières années en tant qu’entreprise normative dédiée à l’acculturation des masses aux valeurs promises par l’idéologie « sanitariste » (de l’hygiénisme à la médecine totalitaire).
- d’un autre côté, on peut envisager d’élargir le programme de recherche en sciences sociales de la santé publique pour intégrer des questions qui postulent certaines contributions positives de la santé publique comme, par exemple, la promotion de valeurs nouvelles dans les sociétés à la recherche de repères, l’affranchissement face au destin sanitaire ou la promotion d’une nouvelle responsabilité, l’épanouissement individuel dans une société de bien-être.
Ce qui ressort aujourd’hui de la façon de construire la santé publique est qu’elle gère au quotidien nos existences, nos pratiques sociales et une lutte s’amorce pour le maintien d’une liberté du citoyen. Ce dernier trouve-t-il son compte dans la prise en charge collective de la maladie et des conduites à risques ? C’est à cette question de pleine actualité que tente de répondre cet essai.

Sommaire

  • CHAPITRE I : DU GOUVERNEMENT DES CORPS A LA SURMEDICALISATION DE LA VIE SOCIALE
    • Du bio-pouvoir au gouvernement des corps revisité
    • La médicalisation de l’existence
    • La surmédicalisation de la vie sociale
  • LA SANTE PUBLIQUE COMME NOUVELLE MORALITE
    • Un regard critique à reconsidérer
    • Un premier amendement : une version anthropologique de la santé publique comme valeur culturelle
    • La table de la loi
    • Que penser du risque ?
  • DE L’INSOUTENABLE LEGERETE DES APPROCHES DE LA SANTE PUBLIQUE
    • L’approche économique de la santé publique : l’ignorance des coûts des crises sanitaires
    • La face cachée de la santé publique : l’enracinement social des comportements sanitaires

Caractéristiques

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Peut-on être libre et en bonne santé ? Une étude approfondie sur la surmédicalisation du corps social

À propos de l'auteur

Biographie de Nicolas Tanti-Hardouin

Nicolas Tanti-Hardouin, Professeur d'Economie de la santé, enseigne les sciences sociales de la santé et la santé publique au Laboratoire de Santé Publique de la Faculté de Médecine de Marseille (Aix-Marseille Université).

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

5,10 €