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L'émergence du Cameroun en 2035 passera nécessairement par la reconsidération de la dignité humaine. L'être humain doit être remis au centre des nos préoccupations majeures si nous voulons joindre l'utile à l'agréable. C'est l'objectif premier de cet ouvrage sur la législation sociale camerounaise et les garanties de mise à la retraite. Que l'âge de la retraite ne soit pas vécu comme les premiers signes de l'enfer parce qu'on est au bout sortant de la vie.
Que l'assuré social ait des garanties suffisantes de l'effectivité de ses droits au moment de sa mise à la retraite. Cet ouvrage aborde l'épineuse question en démontrant que le législateur social camerounais a prévu des garanties juridiques de sécurisation de l'assuré non seulement en amont mais aussi en aval des relations du travail. En amont, il s'agit des obligations qui pèsent non seulement sur l'organisme en charge de la sécurité sociale mais aussi sur toute personne utilisant une main-d'oeuvre subordonnée, sur le salarié et sur l'assuré volontaire.
En aval, il est question d'évaluer les droits de l'assuré de façon à ne pas faire de la retraite une clause-guillotine ou une fatalité juridique. Que la retraite soit effectivement vécue comme l'occasion de jouir des bienfaits de son temps d'activité pour celui qui aura compris que la sécurité sociale est une nécessité de toute la vie.
