Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Koweït n'est plus occupé mais la démocratie y est toujours aussi absente qu'en Irak. Dans la montagne, les Kurdes meurent par milliers pour avoir...
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Le Koweït n'est plus occupé mais la démocratie y est toujours aussi absente qu'en Irak. Dans la montagne, les Kurdes meurent par milliers pour avoir écouté trop attentivement les appels au soulèvement de l'Occident. En s'associant à l'opération " Tempête du désert ", le PS de Mitterrand s'est-il vraiment comporté différemment de la SFIO de Guy Mollet envoyant, en 1956, des parachutistes sur le canal de Suez ? Cette question tabou, un député socialiste ose la poser. Pour Julien Dray, faire parler les armes était une faute. La guerre n'a rien réglé. Bien au contraire. Elle a simplement révélé une France alignée et une gauche résignée. Fondateur de SOS Racisme, député socialiste de l'Essonne, incarnant cette "génération morale" apparue lors des mouvements lycéens de 1986 et qui deviendra deux ans plus tard la "génération Mitterrand", Julien Dray ne se montre pas docile pour autant à l'égard du gouvernement. Après avoir créé au sein du PS son propre courant, la Nouvelle Ecole Socialiste, et s'être engagé aux côtés des infirmières et des lycéens en grève, il vote contre l'entrée en guerre de la France. La carte de l'embargo, estime-t-il, n'a pas été sérieusement jouée. Suspendu par le PS, Dray refuse toutefois de se taire sur cette guerre qu'il ne fallait pas faire. Dans ce livre ardent, écrit comme on monte à la charge, il persiste et signe. Il explique pourquoi.