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"Tout a commencé avec une liste de tableaux griffonnée par un cousin que je connaissais à peine. Sur ce bout de papier, des chefs-d'oeuvre impressionnistes, Renoir, Monet, Degas, exposés aujourd'hui dans les plus grands musées du monde, qui ont tous appartenu un jour à mon arrière-grand-père, Jules Strauss. Je ne connaissais rien de sa histoire, ni de sa collection disparue. Ces quelques mots notés à la hâte allaient changer ma vie, me conduire du Louvre au musée de Dresde, des archives de la Gestapo au Ministère de la Culture.
Pendant trois ans, avec pour tout bagage ma curiosité et un goût prononcé pour les énigmes, je me suis lancée sur la trace de mes ancêtres, à la recherche de Jules Strauss, et d'une histoire qui ne m'a pas été transmise. Que s'est-il passé en 1942 ? Que restait-il de sa collection lorsque l'appartement familial fut perquisitionné par les nazis ? Je ne suis pas historienne de l'art, j'ai simplement voulu mener une enquête, policière et sentimentale, sur les traces de ma famille, juive, spoliée".
Un témoignage personnel où l'émotion grandit page après page : le lecteur accompagne Pauline Baer de Perignon dans ses découvertes, ses batailles, ses déceptions, et une forme de réconciliation. La démarche qui fonde ce récit, de l'Occupation à aujourd'hui, soulève des questions nombreuses et complexes : que faire des oeuvres qui ont traversé le chaos de l'Histoire ? Comment agir, lorsqu'on est simple citoyen, face à des législations sourdes ? Que comprendre du silence des générations qui nous ont précédé ? Enfin, et surtout, que nous transmet une oeuvre d'art à travers le temps, par sa grâce et sa fragilité ? Un premier livre captivant et nécessaire.
Une enquête familiale
Pauline BAER DE PERIGNON retrace l'enquête qu'elle a menée sur des oeuvres d'art de son arrière-grand-père qui ont disparu.. Comment ont-elles disparu? Quand?
Elle évoque les difficultés pour retrouver des traces écrites, la perte de mémoire, les archives inaccessibles. Les oeuvres d'art ont été vendues et revendues. Seuls restent quelques petits carnets annotés. Puis, viennent les difficultés pour obtenir la restitution des pièces.