Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le travail des grands médias avait été "extraordinaire" pendant la guerre du Golfe, "exemplaire" pendant celle du Kosovo. Au moment des opérations...
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Le travail des grands médias avait été "extraordinaire" pendant la guerre du Golfe, "exemplaire" pendant celle du Kosovo. Au moment des opérations américaines en Afghanistan, il fut "remarquable". En tout cas, c'est ainsi que le jugea le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, Et, une fois encore, l'autosatisfaction immédiate se vit crédibilisée par une autocritique rétrospective suivant le mode du " C'est parce que nous sommes irréprochables aujourd'hui que nous pouvons confesser avoir été mauvais hier ".
Comme toujours, la presse fut très contente de la presse, la télévision se jugea admirable, la radio manqua de souffle pour clamer ses louanges. Et, dès lors qu'après le 11 septembre les journaux avaient pulvérisé leurs chiffres de vente et les télévisions leurs records d'audience, tous s'estimèrent plébiscités par le public, c'est-à-dire par le marché. Ils avaient idéologiquement contribué au resserrement de l'emprise américaine sur l'humanité tout entière. Mais cela n'était plus leur affaire.
C'était devenu une vieille habitude. La prochaine guerre la confirmera.
Journalistes au Monde diplomatique, Serge Halimi et Dominique Vidal décryptent ici le traitement médiatique auquel ces interventions militaires donnèrent lieu.