Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A son corps défendant, l'humain se découvre animal. Mais comment se dire humain ? Jadis, la question se posait avec une urgence et une acuité terribles...
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Résumé
A son corps défendant, l'humain se découvre animal. Mais comment se dire humain ? Jadis, la question se posait avec une urgence et une acuité terribles parce que l'on se sentait toujours trop proche de cet animal que l'on devait tuer pour pouvoir s'en nourrir, et la réponse était celle qu'apportait le rituel du sacrifice sous l'horizon du divin. Avec le temps, cette organisation rituelle va considérablement évoluer, notamment à l'occasion de la diffusion des pratiques de l'écriture, entraînant une redéfinition radicale de l'humain. Aujourd'hui, cette redéfinition a pris une ampleur telle que l'expérience vécue de l'animalité a pratiquement disparu dans nos sociétés. Mais l'inquiétude demeure : l'homme se sait différent, mais il ne sait plus de quoi il diffère au juste. L'Humanité tragique explore la part que prend l'écriture dans cette redéfinition radicale de l'humain, en décrivant l'émergence conjointe de la démocratie athénienne et du théâtre tragique. En effet, c'est à travers des pratiques singulières d'écriture que la cité a forgé des moyens révolutionnaires pour évacuer l'autre en soi et affirmer l'humain en montrant l'inhumain : ainsi naît le théâtre tragique. Dans cette perspective, Frank Pierobon propose, dans la dernière partie de l'ouvrage, une discussion des principaux concepts de la Poétique d'Aristote.