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Une multitude de livres, déjà, sur la guerre d'Algérie ; cependant cette correspondance - entre une famille et leur fille aînée partie pour la France continuer ses études - a un goût authentique, une fraîcheur d'informations, sur le vif, au jour le jour ; même les historiens y trouveront des nouveautés. Dans les mois précédant l'indépendance (5 juillet 1962), où tant de personnes fuient l'Algérie, deux cent mille Pieds-Noirs (c'est à ce moment-là, dit-on, que ce vocable fut usité) choisissent de continuer d'y vivre et d'y travailler.
Les lettres ici présentées émanent d'une famille qui opta pour cette continuité. Les enseignants de ce temps-là, les anciennes élèves du quartier - qui porte aujourd'hui le nom de Hai Abd-el-Kader alors qu'on le nommait quartier Bugeaud ou Village Nègre quand on ne disait pas Greba - retrouveront une époque à la fois difficile et lumineuse et le rôle bienfaisant de l'école Ibn-Khaldoun, dans son écoute affectueuse et efficace.