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A la mort de sa tante préférée, Julie ne reçoit pour héritage qu'une mystérieuse clé, accompagnée de l'adresse d'une banque à Sienne. Elle s'envole aussitôt pour l'Italie et y trouve une liasse de papiers jaunis relatant les amours d'un jeune homme prénommé Roméo avec celle qui est sans doute son ancêtre, la belle Juliette Tolomei. La Juliette de Shakespeare. Alors que Julie déchiffre les parchemins, elle comprend que la sinistre malédiction prononcée six siècles plus tôt plane encore sur sa famille...
Pourra-t-elle échapper au danger qui la guette à vouloir ainsi découvrir son destin ?
Une Juliette étonnante
Au prime abord, on pense à une réécriture du mythe de Roméo et Juliette. Mais l’on se retrouve dans un univers bien loin de « l’imaginaire » de William Shakespeare, une histoire plus encrée dans la réalité, plus… plausible (?) tout en gardant un coté romanesque.
Anne Fortier précise d’emblée qu’elle a inventé tout le récit. Et pourtant, on se plaît à croire en sa version. Ce qui pourrait sembler être une quête de la « vraie » histoire de l’un des couples les plus mythiques de la dramaturgie s’avère être un habile mélange entre en thriller et une introspection sur les origines d’une Juliette bien de notre époque qui paraît étrangement liée à une autre jeune femme du même nom ayant vécu bien des années auparavant.
Une malédiction qui traverse les siècles, mais qui n’en est peut-être pas une. Après tout les croyances des êtres humains n’ont-elles pas une force de persuasion ?
« Juliette », c’est la recherche du trésor perdu, mais… est-il vraiment celui que l’on croit ?
Un beau et bon roman tel les grandes sagas d’été que l’on affectionne, mais qui malheureusement ne dure que le temps d’un seul et unique tome !