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Passionnant
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XXe siècle
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peur
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Solitude
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souvenirs
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une chambre
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Jessie
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menottes
C'est le premier livre de cet auteur prolifique que je lis.
Jessie est mariée avec un homme qui a des fantasmes sexuels très pervers. C'est au cours d'un de ces jeux que J'essie tue accidentellement son mari et se retrouve menottée au lit. L'histoire est écrite de telle manière qu'on arrive à ressentir la même angoisse de cette jeune femme qui lutte pour sa survie. Elle n'est aidée que par elle-même et notamment ses voix qui stimulent son désir de survivre. Elle a aussi tout le temps de laisser libre cours à ses peurs, à ses images qui la hantent, à ses souvenirs qu'elle préféreraient
oublier. Et puis, il y a l'atmosphère : cet homme qui vient la voir et qui ne lui dit pas un mot, ce chien qui vient manger son mari. Jessie finit par s'en sortir, meurtrie, blessée, amoindrie mais vivante. Une autre horreur commence : celle de vivre avec ce qui s'est passé et faire en sorte de ne pas passer pour une folle aux yeux de la police, de ses amis. Et, des événements vont arranger les choses et la mettre sur le bon chemin, celui de la guérison tant mentale que physique. C'est un bon moment de lecture, il a bien su distiller cette horreur d'une femme en grande detresse ; jusqu'au bout, on se demande si elle va s'en sortir. C'est aussi une étude sur la famille, la figure du père, du mari, le sexe et le courage d'une femme.
critique
C'est le premier livre de cet auteur prolifique que je lis.
Jessie est mariée avec un homme qui a des fantasmes sexuels très pervers. C'est au cours d'un de ces jeux que J'essie tue accidentellement son mari et se retrouve menottée au lit. L'histoire est écrite de telle manière qu'on arrive à ressentir la même angoisse de cette jeune femme qui lutte pour sa survie. Elle n'est aidée que par elle-même et notamment ses voix qui stimulent son désir de survivre. Elle a aussi tout le temps de laisser libre cours à ses peurs, à ses images qui la hantent, à ses souvenirs qu'elle préféreraient oublier. Et puis, il y a l'atmosphère : cet homme qui vient la voir et qui ne lui dit pas un mot, ce chien qui vient manger son mari. Jessie finit par s'en sortir, meurtrie, blessée, amoindrie mais vivante. Une autre horreur commence : celle de vivre avec ce qui s'est passé et faire en sorte de ne pas passer pour une folle aux yeux de la police, de ses amis. Et, des événements vont arranger les choses et la mettre sur le bon chemin, celui de la guérison tant mentale que physique. C'est un bon moment de lecture, il a bien su distiller cette horreur d'une femme en grande detresse ; jusqu'au bout, on se demande si elle va s'en sortir. C'est aussi une étude sur la famille, la figure du père, du mari, le sexe et le courage d'une femme.