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Chisinau, en Moldavie. La petite Lastotchka est adoptée dans un orphelinat par Tamara Pavlovna, ramasseuse de bouteilles. Lastotchka va à l'école, apprend le russe alors qu'elle préfère sa langue, le moldave, et elle se fait punir par sa mère adoptive lorsqu'elle écorche les mots russes. Elle apprend à laver des bouteilles mais aussi à voler ou à repousser les sollicitations des hommes trop insistants...
Les habitants de son immeuble deviennent sa nouvelle famille et lui donnent un peu de leur humanité. Mais les blessures ne s'effacent pas et les questions hantent. Le Jardin de verre est un roman intime sur les traumatismes de l'enfance, la quête de soi et de l'identité, dans un environnement multiculturel et bilingue. Vu à travers les yeux d'une enfant, il est relaté avec la sensibilité, la fragilité, la dureté et la cruauté de son âge.
Un peu comme le jouet tant désiré par Lastotchka - un caléidoscope - ramassé sous les roues d'une voiture, qui semblait entier mais qui était brisé à l'intérieur. Le Jardin de verre est aussi une lettre imaginée par Lastotchka à ses parents. La douleur de l'abandon, le manque d'amour et de douceur maternelle sont des plaies qui ne se referment pas.
Le jardin de verre
Un puissant roman sur une jeunesse dans une Moldavie en proie aux convulsions de l’histoire.
Entre les fêlures du cœur et les blessures de l’être, se dessine le portrait d’une jeune fille d’abord abandonnée puis recueillie par une femme vivant dans un quartier pauvre peuplé de femmes faites de courants d’air, de misère et de beauté.
Et la dureté qui s’égraine de ces pages comme un sac de souvenirs d’enfance qu’on renverserait sur le sol pour regarder de quoi hier était fait, et de quelle promesse et de quelle peur était-il nourri.
Un livre d’une violence intime et d’une beauté à couper le souffle !