Idir ou le messager de Jugurtha, vie d'un chanteur kabyle entre légende et histoire identitaire

Par : Youcef Allioui
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  • Nombre de pages278
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.436 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-343-16245-4
  • EAN9782343162454
  • Date de parution04/04/2019
  • CollectionPrésence Berbère
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Idir (L'Hamid Chenet, de son vrai nom) est né 1949 en Kabylie aux Aït Lahcène (At Lehsen), dans l'Arch des Aït Yenni (At Yenni), qui est l'une des confédérations kabyles parmi les plus réputées. Elle compte de nombreux et illustres personnages. Que les autres nous pardonnent si nous n'en citons que deux parmi les plus célèbres : Mouloud Mammeri et Mohamed Arkoun. Fils de paysans — comme la majorité des enfants kabyles ! — mais aussi et surtout de montagnards du Djurdjura occidental — "At Wadda", disaient les Anciens —, Idir a fait ses premières classes dans une école d'excellence, celle des jésuites que les Kabyles considéraient comme la meilleure de toutes.
Dans les années 70, l'Algérie avait misé sur l'industrie pétrolière pour mener à bien son développement économique et Idir entreprit des études supérieures de géologie pour y faire carrière. Alors qu'il faisait ses études à Alger, le hasard (dit-on) voulut qu'il remplace au pied levé une vedette sur Radio Alger. Il interpréta alors une berceuse, aux moult versions, fort connue des mères kabyles, Ers-ed ay ides.
L'auteur souhaitait présenter Idir, non pas seulement aux Kabyles — qui le connaissent fort bien —, mais à tous les autres qui l'ont découvert à travers sa musique et ses chants. Ces jeunes, ces femmes et ces hommes qui ignorent peut-être tout ou presque de son peuple, de sa langue et de sa culture à travers les bouleversements linguistiques et culturels subis par cette fédération (Tamaurya) dont l'onomastique et l'histoire ont été arabisées et francisées au mépris de la langue berbère.
Ainsi, "Grande Kabylie" et "Petite Kabylie" sont des expressions coloniales qui n'existent pas dans la langue kabyle, créées de toutes pièces afin de diviser les Kabyles dans leur résistance acharnée contre les troupes de la France coloniale.
Idir (L'Hamid Chenet, de son vrai nom) est né 1949 en Kabylie aux Aït Lahcène (At Lehsen), dans l'Arch des Aït Yenni (At Yenni), qui est l'une des confédérations kabyles parmi les plus réputées. Elle compte de nombreux et illustres personnages. Que les autres nous pardonnent si nous n'en citons que deux parmi les plus célèbres : Mouloud Mammeri et Mohamed Arkoun. Fils de paysans — comme la majorité des enfants kabyles ! — mais aussi et surtout de montagnards du Djurdjura occidental — "At Wadda", disaient les Anciens —, Idir a fait ses premières classes dans une école d'excellence, celle des jésuites que les Kabyles considéraient comme la meilleure de toutes.
Dans les années 70, l'Algérie avait misé sur l'industrie pétrolière pour mener à bien son développement économique et Idir entreprit des études supérieures de géologie pour y faire carrière. Alors qu'il faisait ses études à Alger, le hasard (dit-on) voulut qu'il remplace au pied levé une vedette sur Radio Alger. Il interpréta alors une berceuse, aux moult versions, fort connue des mères kabyles, Ers-ed ay ides.
L'auteur souhaitait présenter Idir, non pas seulement aux Kabyles — qui le connaissent fort bien —, mais à tous les autres qui l'ont découvert à travers sa musique et ses chants. Ces jeunes, ces femmes et ces hommes qui ignorent peut-être tout ou presque de son peuple, de sa langue et de sa culture à travers les bouleversements linguistiques et culturels subis par cette fédération (Tamaurya) dont l'onomastique et l'histoire ont été arabisées et francisées au mépris de la langue berbère.
Ainsi, "Grande Kabylie" et "Petite Kabylie" sont des expressions coloniales qui n'existent pas dans la langue kabyle, créées de toutes pièces afin de diviser les Kabyles dans leur résistance acharnée contre les troupes de la France coloniale.