Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Ecris ce que tu peux en kabyle, tes enfants le trouveront ", me disait avec insistance mon père. J'ai donc commencé par les contes et les énigmes...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
" Ecris ce que tu peux en kabyle, tes enfants le trouveront ", me disait avec insistance mon père. J'ai donc commencé par les contes et les énigmes avant de revenir sur les autres formes de la littérature orale kabyle. J'ai recueilli auprès de mes parents et des anciens de différentes tribus kabyles plus de
3500 énigmes. Un fonds littéraire inestimable ! Un trésor de mots qui ne demande qu'à être mieux exploité. On découvre à travers les énigmes et les joutes oratoires, que contient cet ouvrage, que nos pères et nos mères étaient d'une culture et d'une force intellectuelle insoupçonnées. Normal, puisque ceux qui écrivent sur nous les considèrent compte des analphabètes ! Il est vrai que la langue amazighe n'a toujours pas de reconnaissance officielle au Maghreb. Elle est même interdite de cité en différents endroits de l'Afrique du Nord. Pourquoi les Berbères demeurent-ils partout étrangers sur leur propre terre ? Quand les livres d'histoire parleront-ils de ce peuple ? Pourquoi la haine et l'ignorance continuent-elles de triompher face à un trésor culturel et linguistique qui appartient à tous les Berbères, voire à toute l'humanité ? Pourtant, tous les Maghrébins gagneraient - et ô combien ! - à découvrir la littérature orale de leurs ancêtres les Imazighen. Ils contribueraient ainsi à la transmission de ce trésor de connaissances amassé au fil des siècles par les hommes et les femmes de cette Berbérie (Tamazgha). La richesse d'un pays se mesure d'abord à son histoire et à sa diversité culturelle et linguistique. La langue amazighe clame avec force son droit d'exister. Elle montre encore " aux yeux des sages qui savent lire avec le cœur " qu'elle recèle des richesses étonnantes qui méritent reconnaissance et respect.