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L’amour ne serait-elle qu’une quête perpétuelle du bonheur
qui, au-delà des errements et du profond aveuglement
toxique de la ferveur d’un flirt ou du pacte conjugal, se
dévoile enfi n dans toute sa splendeur à la découverte de
l’ultime passion, davantage partagée à travers une conviviale
et profuse idylle. C’est tout à contrario d’Adam, après que le
démiurge l’eût plongé dans un profond sommeil pour qu’avec
sa côte il crée Eve, s’éveilla, hélas, comme dans tout couple,
en face de la femme qui, plutôt, l’entraîna hors du profus
jardin d’Eden.
Ce jardin, malheureusement, depuis lors, a
perdu, du fait des hommes, la plénitude de ses écosystèmes,
expression létale du courroux de la nature.
"Hosties marlyques", de prime abord, est par-delà les
vers ou son hymne lyrique encensant la beauté ou récusant
les inimi és et diverses déceptions, l’expression scandée
et glorifi ée de l’amour véritable fi nalement recouvré,
compatible, repu, partagé et assumé.
Il constitue également,
cela va de soi, une interrogation et une interpellation sur le
développement éco-prédateur et sans conscience.
