Cette bande-dessinée sélectionné lors du 40ème Festival d’Angoulême nous transporte jusqu’en Afrique.
Loin d’être un récit mythologique (comme son nom pourrait le laisser penser), il a plutôt tendance à s’encrer dans la réalité du continent qui est loin d’être toute rose.
De planche en planche, on y suit deux histoires parallèles qui vont finir par se croiser. Celle d’une jeune touriste occidentale partie découvrir les charmes de l’Afrique (Burkina, Mali…) et celui d’un entrepreneur sans scrupule qui préfère faire fortune plutôt que de se soucier de la misère
qui l’entoure.
Autour de ces deux aventures, il y a de l’amour, mais aussi aussi l’ombre d’une maladie qui plane. Si on aura tendance à penser au Sida, le paludisme n’est pas à ignorer.
Ah oui, j’oubliais, ce récit entièrement muet ne risque pas de vous donner les clefs pour obtenir des réponses claires et définitives. Chaque case vous invite au voyage et permet à votre esprit de se faire son propre récit.
A noter que l’auteur pour la première fois introduit la couleur dans son univers. Ce qui rend le tout encore plus fort car le traitement de la couleur y est minutieux et est l’une des clefs de son récit.
Le reste de son trait de crayon donne des visages anguleux presque difforme, ce qui vient rendre encore plus intense la présence, hautement symbolique, d’un singe, qui lui est dessiné de manière très réaliste.
S’il y a de la poésie dans ces dessins, le tout est loin d’être lisse. Le récit prenant vit est souvent dur et reflète une réalité qu’il n’est pas toujours agréable de constater.
Heureux qui comme est une BD à découvrir si vous aimer la liberté que vous laisse l’auteur. Les Bédéphiles plus classiques éviteront ici un achat qui risquerait de les décevoir, mais se priveront aussi d’un voyage intense.
http://emidreamsup.wordpress.com/2013/02/18/heureux-qui-comme-de-nicolas-presl/
Heureux qui comme de Nicolas Presl
Cette bande-dessinée sélectionné lors du 40ème Festival d’Angoulême nous transporte jusqu’en Afrique.
Loin d’être un récit mythologique (comme son nom pourrait le laisser penser), il a plutôt tendance à s’encrer dans la réalité du continent qui est loin d’être toute rose.
De planche en planche, on y suit deux histoires parallèles qui vont finir par se croiser. Celle d’une jeune touriste occidentale partie découvrir les charmes de l’Afrique (Burkina, Mali…) et celui d’un entrepreneur sans scrupule qui préfère faire fortune plutôt que de se soucier de la misère qui l’entoure.
Autour de ces deux aventures, il y a de l’amour, mais aussi aussi l’ombre d’une maladie qui plane. Si on aura tendance à penser au Sida, le paludisme n’est pas à ignorer.
Ah oui, j’oubliais, ce récit entièrement muet ne risque pas de vous donner les clefs pour obtenir des réponses claires et définitives. Chaque case vous invite au voyage et permet à votre esprit de se faire son propre récit.
A noter que l’auteur pour la première fois introduit la couleur dans son univers. Ce qui rend le tout encore plus fort car le traitement de la couleur y est minutieux et est l’une des clefs de son récit.
Le reste de son trait de crayon donne des visages anguleux presque difforme, ce qui vient rendre encore plus intense la présence, hautement symbolique, d’un singe, qui lui est dessiné de manière très réaliste.
S’il y a de la poésie dans ces dessins, le tout est loin d’être lisse. Le récit prenant vit est souvent dur et reflète une réalité qu’il n’est pas toujours agréable de constater.
Heureux qui comme est une BD à découvrir si vous aimer la liberté que vous laisse l’auteur. Les Bédéphiles plus classiques éviteront ici un achat qui risquerait de les décevoir, mais se priveront aussi d’un voyage intense.
http://emidreamsup.wordpress.com/2013/02/18/heureux-qui-comme-de-nicolas-presl/