Echangeons Nos Savoirs !

Par : Claire Héber-Suffrin

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  • Nombre de pages201
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-84146-958-1
  • EAN9782841469581
  • Date de parution27/09/2001
  • ÉditeurSyros

Résumé

Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs sont nés dans une école d'Orly, au début des années soixante-dix. Aujourd'hui, ils essaiment partout dans le monde : il existe plus de 700 réseaux regroupant quelque 100 000 personnes, d'Europe en Amérique, et jusque dans un camp de réfugiés rwandais au Burundi ! L'idée peut paraître simple : je t'apprends à greffer des arbres et tu m'apprends à écouter Schubert, nous échangeons nos savoirs. Mais pour saisir la richesse subversive du processus, il faut lire Claire Hébert-Suffrin raconter son cheminement, celui d'une femme courageuse dans l'aventure pédagogique mais aussi sociale. Pour elle apprendre, c'est chercher des réponses aux questions qu'on se pose (en ce sens, tous les enfants sont des " chercheurs de savoirs ") et aider à apprendre ce que l'on sait, c'est mettre au jour ses propres ignorances. Il n'y a donc plus de rapport de dominant (celui qui sait) à dominé (celui qui ne sait pas), mais un mouvement incessant de moi à l'autre, inventif, qui fait tomber les barrières sociales. De l'utopie, oui, mais vécue. On imagine les retombées d'un tel discours dans des domaines tels que l'école, la formation permanente, etc. C'est affirmer que les savoirs ne peuvent être " marchandisés ", ni confisqués par une poignée de " savants " se gardant bien de dévoiler leur(s) façon(s) d'apprendre justement. Violence et insécurité, pauvreté et exclusion ? Action humanitaire, échanges Nord-Sud et métissage interculturel ? Echec scolaire, citoyenneté ? Sur toutes ces questions qui font débat, on sera étonné de voir à quel point la réflexion et l'action engagées par les réseaux sont fécondes.
Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs sont nés dans une école d'Orly, au début des années soixante-dix. Aujourd'hui, ils essaiment partout dans le monde : il existe plus de 700 réseaux regroupant quelque 100 000 personnes, d'Europe en Amérique, et jusque dans un camp de réfugiés rwandais au Burundi ! L'idée peut paraître simple : je t'apprends à greffer des arbres et tu m'apprends à écouter Schubert, nous échangeons nos savoirs. Mais pour saisir la richesse subversive du processus, il faut lire Claire Hébert-Suffrin raconter son cheminement, celui d'une femme courageuse dans l'aventure pédagogique mais aussi sociale. Pour elle apprendre, c'est chercher des réponses aux questions qu'on se pose (en ce sens, tous les enfants sont des " chercheurs de savoirs ") et aider à apprendre ce que l'on sait, c'est mettre au jour ses propres ignorances. Il n'y a donc plus de rapport de dominant (celui qui sait) à dominé (celui qui ne sait pas), mais un mouvement incessant de moi à l'autre, inventif, qui fait tomber les barrières sociales. De l'utopie, oui, mais vécue. On imagine les retombées d'un tel discours dans des domaines tels que l'école, la formation permanente, etc. C'est affirmer que les savoirs ne peuvent être " marchandisés ", ni confisqués par une poignée de " savants " se gardant bien de dévoiler leur(s) façon(s) d'apprendre justement. Violence et insécurité, pauvreté et exclusion ? Action humanitaire, échanges Nord-Sud et métissage interculturel ? Echec scolaire, citoyenneté ? Sur toutes ces questions qui font débat, on sera étonné de voir à quel point la réflexion et l'action engagées par les réseaux sont fécondes.