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Un plaidoyer pour nos petits commerces, que l'auteur plusieurs fois primé de Fruits et légumes espère ardemment voir refleurir. Sa plume tout en nuances est aux couleurs des charmes d'antan, et encense ce lien d'humanité, si nécessaire, qui se vit au quotidien. C'était les années soixante-dix. Il était une fois un petit garçon né dans une famille de commerçants. Son grand-père espagnol avait quitté la guerre de 36, avait traversé les Pyrénées et arpenté la France jusqu'à trouver un havre de paix dans le Finistère sud.
C'est là qu'il décida de s'installer pour créer sa petite échoppe de fruits et légumes. Le grand garçon qu'il est devenu se souvient avec nostalgie de ces petits commerces qui peu à peu disparurent. Ainsi les merceries, les torréfacteurs, les marchandes des quat'saisons, ainsi les papeteries... Tout un monde, en quelques années, dévasté par la grande distribution. L'auteur pense que tout n'est pas perdu.
Un jour viendra où le petit commerce renaîtra. Les beaux jours, peut-être, sont devant nous.
Nostalgie et espoir !
Une ode aux petits commerces, ceux d’à-côté, accessibles sans locomotion et où la convivialité était bien souvent de mise. Remplacés par des grandes surfaces ou uniformisés par des groupes ! Disparus avec eux conseils, achats à l’unité et vie de quartiers !
Mais Anthony Palou ne parle pas que de sa nostalgie à ces disparitions mais aussi de sa famille, de son enfance, du commerce créé par son grand-père à Quimper : les fruits et légumes, quand la qualité et la provenance n’étaient pas encore un labyrinthe et un leurre ! Rien qu’à ce souvenir mes yeux brillent et mes papilles s’animent !!
Bien évidemment il raconte les produits bretons, la pêche, les cultures et puis nous le suivons dans ses chroniques du bon et du beau à travers la France ! Un plaidoyer pour les commerces individuels qui sont synonymes de vie au cœur d’un village ou d’une ville !
Il m’a tant fait rêver et saliver qu’à la fin du livre, je suis tombée à bras-raccourci dans une boîte d’émiettés de maquereau la Belle-Iloise, il était 23 h !
Une bouffée d’air pur, écrit simplement, avec le cœur, des textes courts poétiques qui fleurent bon le terroir français. La nostalgie est aussi porteuse d’espoir !
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