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En reportage dans le Finistère, cette "fin de la terre" de son enfance, un journaliste quelque peu désabusé, s'intéresse à la disparition en mer d'un marin-pêcheur. Une manière d'oublier sa femme et son fils, qui lui manquent. Préférant la flânerie à l'enquête, David Bourricot peine à chasser ses fantômes et boucler son papier, malgré les liens noués avec des figures du pays : la patronne du bistrot où il a ses habitudes, un peintre nain, double de Toulouse-Lautrec, ou encore Clarisse, la jolie veuve du marin-pêcheur.
Retrouvera-t-il, grâce à eux, le goût de la vie ?
Fantasque et mélancolique
David Bourricot , journaliste autrefois primé mais aujourd’hui déprimé , s’apprête à passer Noël seul avec sa bouteille d’alcool. Lorsque son rédacteur en chef l’appelle pour lui demander d’enquêter sur la disparition d’un marin-pêcheur, il accepte puisque c’est là-bas qu’il a passé les vacances de son enfance. A travers des rencontres improbables avec des personnages farfelus et touchants, c’est finalement lui-même qu’il va chercher avant de découvrir la vérité. Introspection, souvenirs nostalgiques, références littéraires, réalité contemporaine d’un milieu difficile, « La faucille d’or » est extrêmement plaisant à lire.