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Un soir d'avril 1962, en rentrant chez lui, le jeune Porlan perçoit une ambiance bizarre et inquiétante. Tout de suite, il comprend. Sa mère est partie. Son père est à la fois furieux et désespéré car comment faire avec un fils âgé de 17 ans et une petite fille âgée seulement de 6 ans ! Mais un matin de septembre, le destin fera rencontrer à cet adolescent un militaire. Ce jeune sera loin de se douter que cette aventure qui commence s'achèvera quelque quarante ans plus tard et qu'elle l'emmènera en Afrique, aux Antilles, en Amérique du Sud et même jusqu'en Asie du Sud-Est.
En septembre 1962, l'auteur intègre au Fort de Vincennes la compagnie Elèves- gradés Cadets de l'Armée. En 1964 il est affecté au 9e régiment de chasseurs parachutistes. Sergent, et rayé des cadres de l'armée active, il devient en 1966 instructeur au Centre d'instruction parachutiste de Vincennes, où il sera nommé sergent-chef, adjudant puis sous-lieutenant. En 1981, le lieutenant Martin rejoint le 54e RIMa comme officier en second de la 1ère compagnie de combat, dont il prend le commandement l'année suivante.
Devenu capitaine, il intègre sur sa demande, en 1984, la légion de gendarmerie de Languedoc-Roussillon, où il occupe diverses fonctions auprès du colonel commandant le groupement de gendarmerie départementale de l'Hérault. Affecté en 1996 au groupement I/6 de gendarmerie mobile de Montpellier, le lieutenant-colonel Martin occupe les fonctions de conseiller-réserves auprès du commandant de groupement et celles d'officier d'état-major.
Nommé colonel en 2006, il reste en poste jusqu'au 14 février 2008, date de limite d'âge de son grade. Radié du personnel de réserve de la gendarmerie, il est admis à l'honorariat de son grade. Auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, le colonel Martin est chevalier de la Légion d'honneur, officier dans l'ordre national du Mérite et titulaire de la médaille d'or des services militaires volontaires.
