Crise congolaise quelles solutions ?

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Résumé

Au bout de quatre décennies d'indépendance, le Congo-Brazzaville n'est toujours pas un Etat de Droit. La violence y est encore déifiée par une classe politique décadente, maculée de sang et incapable de jouer l'alternance démocratique. Le canon réduit le peuple à l'état d'esclavage, les bombes lui volent sa souveraineté. Il est ainsi contraint d'accepter la convention des dictateurs, comme le décrit si bien Rousseau : "Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit, que j'observerai tant qu'il me plaira, et que tu observeras tant qu'il me plaira." La Conférence Nationale Souveraine de février 1991 a fini par accoucher d'un volcan.
L'éruption de "démocrates autistes" a déversé dans le pays des laves incandescentes qui ont anéanti tout espoir de changement d'un peuple longtemps martyrisé. Le clientélisme politique et l'intégrisme ethnique maniés par les fossoyeurs de l'unité nationale et de la cohésion sociale confortent le règne des seigneurs de guerre. Depuis le 5 juin 1997, le pays est à feu et à sang. L'Etat s'automutile, la pauvreté explose, les morts et les sinistrés se comptent par milliers sans que personne ne s'en préoccupe.
Les Congolais eux-mêmes rejettent les voix de la paix. Le Grand Capital gère ses intérêts, sous le regard complice et coupable de la communauté internationale. Proposer des solutions politiques pour rompre définitivement avec le cycle de la violence aveugle est l'unique objectif du colloque : "Crise congolaise, quelles solutions ? " qui s'est tenu à Aix-en-Provence du 17 au 18 avril 1999. Durant ce week-end, la république, symbole des libertés et de la production intellectuelle, s'est déportée à Aix-en-Provence.
Dans un débat serein et responsable, sans haine ni passion, les citoyens du mouvement civil ont débattu des "tabous de la République" : la restauration de l'ordre démocratique, la dissolution des milices, l'édification d'une armée républicaine, le tribalisme, la réinsertion sociale des miliciens et sinistrés, l'alternative politique, les élections libres et transparentes, la corruption, etc. Le colloque a permis à la jeune génération d'exprimer son besoin d'affranchissement d'un chauvinisme abêtissant à l'égard des différents leaders politiques.
Evénement exceptionnel dans la diaspora congolaise, il était convoqué par le Parlement Libre du Congo pour la Rupture. C'est un mouvement progressiste. Il se définit comme une force de propositions politique, socio-économique et culturelle. Son projet de société est bâti autour de l'idée de rupture avec l'ordre politique ancien. Il prône une alternative politique sur fond d'éthique, de justice sociale, de liberté, de solidarité, de fraternité, d'égalité et d'unité.
Aujourd'hui, fortement attaché à la démocratie pluraliste, le PLC Rupture de Marcel Guitoukoulou s'impose sur la place de Paris comme un des acteurs du débat inter-congolais.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/11/2003
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-7475-0193-0
  • EAN
    9782747501934
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    282 pages
  • Poids
    0.394 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm

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À propos des auteurs

Marcel Guitoukoulou est né le 31 janvier 1960 à Gamboma (Congo-Brazzaville). Il exerce à Marseille en qualité d'anesthésiste-réanimateur.

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