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De nature calme et pragmatique, je me suis senti tout de même soulagé d’arriver enfin à l’hôpital. Je ne voulais pas inquiéter davantage Sylvie, mais je sentais mon état se péjorer rapidement. Je ne me sentais vraiment pas bien. Une sensation de fatigue intense m’envahissait et je devais me concentrer pour respirer. La sensation d’être en dette d’oxygène est réellement pénible. L’essaim de soignants qui m’entouraient et me prenaient en charge me rassurait.
J’étais entre de bonnes mains, toutefois, mes connaissances médicales me confrontaient à la réalité et je réalisais que mon état était préoccupant. […] C’était sans compter sur une évolution qui allait me séparer de mon épouse durant de longues semaines.