Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je vais essayer de transcrire les impressions d'une longue maladie qui s'est passée tout entière dans les mystères de mon esprit... " Dernière œuvre...
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" Je vais essayer de transcrire les impressions d'une longue maladie qui s'est passée tout entière dans les mystères de mon esprit... " Dernière œuvre de Nerval qu'il n'aura pas le temps de corriger -il se pend à un lampadaire dans la nuit du 25 janvier 1855-, Aurélia représente cette dangereuse invasion des signes, cet abandon de l'illusion, cet " épanchement du songe dans la vie réelle ", célébré soixante-dix ans plus tard par le surréalisme.