Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tout le monde connaît Antigone, jeune fille intrépide attachée aux valeurs familiales, "l'ensevelisseuse" qui incarne les lois non écrites et le droit...
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Tout le monde connaît Antigone, jeune fille intrépide attachée aux valeurs familiales, "l'ensevelisseuse" qui incarne les lois non écrites et le droit du sang, il obstinée, la résistante, celle qui dit non au pouvoir établi. Ou plutôt tout le monde croit la connaître. Car il y a "des Antigones" - pour reprendre la formule de George Steiner - multiples et paradoxales. Reflet de cette figure complexe, la littérature occidentale offre depuis Sophocle une multitude de versions, traductions et interprétations, penchant tour à tour pour une vision chrétienne, politique, féministe, psychanalytique... Prêtresse de l'amour pur, mais d'un amour extrême, presque absurde, Antigone est aussi la figure de la démesure et de la transgression, à la fois (trop) innocente et (pas assez) coupable. À cette folie de la démesure, la danse contemporaine de Mathilde Monnier donne corps et mouvement. Le désir absolu et mortifère - proche à s'y méprendre du désir de l'hystérique - et la faute tragique d'Antigone ne se résolvent que dans la mort. "Une lumière d'Antigone, adaptée au monde mouvant d'aujourd'hui", nous souffle Henry Bauchau. Mais la lumière Antigone est parfois une lumière noire...