En cours de chargement...
En l'an 64 du règne de l'empereur Shôwa, une fillette de sept ans est enlevée et assassinée sans que l'on parvienne à arrêter son ravisseur. Impossible pour le commissaire Mikami d'oublier cette affaire. En 2002, quatorze années ont passé et la plaie reste ouverte dans cette région du nord de Tokyo. La prescription des faits approche mais pas question de baisser les bras. Le chef de la police nationale doit l'annoncer au père de la victime et à la presse ; Mikami a une semaine pour organiser la visite, sans se laisser envahir par ses propres démons.
Il lui faudra débusquer la vérité aux sources les plus profondes de l'affaire et de l'âme humaine, là où il n'aurait jamais pensé la trouver...
Original et surprenant
L'auteur aborde ici un sujet très peu traité dans le polar: les relations souvent tendues entre la police et la presse; surtout qu'ici, au Japon, le jeu "révélations de données par la police/ divulgations par les médias" obéit à un protocole extrêmement complexe.
Mais outre ce jeu de pouvoir entre flics et journalistes, une affaire vieille de 14 ans refait surface: le kidnapping et le meurtre d'une fillette, non élucidé, alors que la prescription arrive à son terme. Ce crime sera-t-il résolu ?
On est immergé dans cette société japonaise corsetée par le sens de la hiérarchie, de l'honneur et de le dignité, qui freine et empêche toute efficacité. L'un des meilleurs polars de cette année.
Alexandre