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Le mouton n'était pas mal, avec sa laine et ses bêlements plus vrais que nature, les voisins n'y ont vu que du feu. Mais il arrive en fin de carrière : ses circuits fatigués ne maintiendront plus longtemps l'illusion de la vie. Il va falloir le remplacer. Pas par un autre simulacre, non, par un véritable animal. Deckard en rêve, seulement ce n'est pas avec les maigres primes que lui rapporte la chasse aux androïdes qu'il parviendra à mettre assez de côté.
Holden, c'est lui qui récupère toujours les boulots les plus lucratifs, normal, c'est le meilleur. Mais ce coup-ci, ça n'a pas suffit. Face aux Nexus-6 de dernière génération, même Holden s'est fait avoir. Alors, quand on lui propose à Deckard de reprendre la mission, il serre les dents et signe. De toute façon, qu'a-t-il à perdre ?
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Deckard est un blade runner chargé d'éliminer une bande d'androïdes à l' apparence humaine très réaliste, si ce n'est leur incapacité à éprouver la moindre empathie. Dick décrit un monde futuriste mais aussi très proche de nous, une Terre où on étouffe suite à une guerre nucléaire planétaire. La propagande pousse à une émigration massive vers les colonies du système solaire.A relire en complément "L'homme et l'androïde" (in Si ce monde vous déplait) où l'auteur expose avec beaucoup d'humour ses idées sur ce qui fait le propre de l'homme et les dangers de son "androïdisation" dans un futur proche ; à oublier : l'adaptation cinématographique qui est un contre-sens complet et fascisant de la philosophie dickienne, un joli navet.