Il est aux prises avec une enquête sur un incendie ayant conduit à la mort d’un vieil homme, un suspect que tout accuse….. Et un matin il reçoit la visite d’une femme qui lui annonce la mort prochaine de quelques personnes de son village, sa fille a vu l’Armée Furieuse. D’abord un peu réticent, l’idée de se frotter à ladite armée pousse Adamsberg a gouté l’air du petit village normand d’Ordebec.
Heureusement son équipe est là pour le seconder. C’est une autre partie de lui-même, complémentaire : Violette Retancourt l’inclassable, Veyrenc et Danglard les deux
érudits de la bande, pour ne citer qu’eux.
Les autres personnages sont tout aussi passionnants et sont chacun une pièce du puzzle. Il faut s’amuser à trouver le bon agencement des pièces pour que tout coïncide enfin.
Quelques animaux auront également un rôle à jouer. Mais je vous laisse la surprise.
J’ai aimé cette ambiance douce et calme. Dans les romans de Fred Vargas, ce n’est pas l’histoire qui sert les personnages mais les personnages qui font l’histoire et je peux dire qu’avec celle-ci, on est servis.
Adamsberg contre les fantômes
Comme souvent chez Fred Vargas on ne connait le dernier mot de l'intrigue qu'à la dernière page. Et il est impossible de trouver le coupable avant Adamsberg, son enquêteur lunaire qui mène ses enquêtes la tête dans les nuages. Dans l'armée furieuse deux enquêtes s’entremêlent: la mort d'un vieux capitaine d'industrie brûlé vif dans un véhicule à Paris et la résurgence d'une sombre et meurtrière légende en Normandie.
Pendant 400 pages Fred Vargas se moque avec talent de la logique de son lecteur qui recherche le meurtrier tout en sachant qu'à la fin, il se laissera tout de même surprendre. A l'heure de la police scientifique, la brigade d'Adamsberg conserve quelque chose d'humain et de sympathiquement décalé: une bande de bras cassés qui finit toujours par arriver au but.