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J'adore les romans de Fred Vargas. Ou du moins j'adorais les premiers. Avec Sur La Dalle, j'ai peiné. Il arrive un moment du roman où tout stagne, l'intrigue n'avance plus, les personnages n'évoluent pas. Bref je n'y ai pas retrouvé les trouvailles des "évangélistes" par exemple. Certes les personnages secondaires sont toujours bien présents, originaux, et les dialogues réjouissants, mais la poésie ne fonctionne plus et l'histoire s'enlise rapidement.
Comme d’habitude, on est entraîné par ce commissaire, plein de mystères de suspense, trop bien, ça m’avait manqué ! C’est un plaisir de lire, c’est très bien écrit… a lire absolument.
Enfin le retour du commissaire adamsberg et de sa troupe
Bien écrit un pur moment de détente
L auteure nous fait languir mais quel plaisir de retrouver son charme dans cette belle écriture
Un grand merci
J'attendais ce nouvel opus des enquêtes d'Adamsberg avec impatience ! Mais quelle déception ! Si cette enquête démarre sous les meilleurs auspices en nous alléchant avec un titre (et une photo de première de couverture) laissant espérer une légende druidique en fond d'histoire, et François-René Chateaubriand et son descendant sosie qui s'invite dans l'histoire, tout cela s'essouffle très rapidement, avec un Danglard laissé à Paris pour laisser place à une nouvelle alliance d'Adamsberg avec un collègue de province sans grande envergure, un Adamsberg pas très inspiré qui tourne en rond avec des piqûres de puce, pendant que les meurtres se multiplient autour de lui, malgré un déploiement de forces de police et de gendarmerie dont on a force détails mais sans grand intérêt, et un dénouement qui tombe à plat. Seule Rétancourt nous réveille un peu de ce pesant moment de lecture. Bref, on a connu l'auteure nettement plus inspirée et inventive. Et ce que cela sonne la fin d'Adamsberg ?
Retour réussi de la poésie et de l'humour perchés des polars vargasiens
Après six ans d’une interruption entrecoupée de deux essais sur le changement climatique, Fred Vargas revient au polar avec un très attendu dixième volet des enquêtes de l’inimitable commissaire Adamsberg. Ni l’homme ni la romancière n’ont perdu la main !
Un précédent opus avait confronté Adamsberg et sa brigade aux vieilles superstitions et à la méfiance traditionnelle que les horsains rencontrent encore parfois au coeur de la Normandie profonde. Cette fois, c’est la Bretagne, plus précisément le pays de Combourg en Ille-et-Vilaine, qui nous réserve les mystères de lieux chargés d’un long passé, médiéval au travers du fantôme qui fit tant trembler le jeune Chateaubriand, seul la nuit dans sa tourelle du château de Combourg, mais aussi néolithique avec l’aura ésotérique d’un grand dolmen sur la dalle duquel Adamsberg prend l’habitude de venir laisser décanter ses intuitions.
Une atmosphère un rien chargée de forces occultes accompagne donc l’arrivée en Bretagne du commissaire parisien, appelé en renfort de son homoloque local débordé. En effet, alors que dans la nuit, semblant annoncer quelque malheur prochain, le claudicant fantôme du château de Combourg est revenu frapper de sa jambe de bois le pavé du village fictif de Louviec, Gaël Leven est retrouvé mortellement poignardé. Peu compréhensibles, ses derniers mots semblent incriminer l'homme avec qui il s'est querellé la veille, un certain Josselin de Chateaubriand, bien connu ici pour cultiver sa d’autant plus curieuse ressemblance avec l’auguste François-René qu’il ne descend aucunement de sa famille. Pas convaincu par ce coupable trop évident, Adamsberg se garde de l’arrêter. Commence alors une série de meurtres similaires qui orientent la recherche des enquêteurs vers un faux gaucher signant ses crimes d’un œuf de poule et refilant à son insu des puces à ses victimes… Soulignons à ce propos que les fidèles de Fred Vargas reconnaîtront bien d’autres clins d’oeil encore que ce rappel à la première enquête d’Adamsberg, et en l’occurrence pour ce cas précis, à la thèse d’archéozoologie de l’auteur sur le rôle de la puce de rat dans la transmission de la peste au Moyen Age !
L’on retrouve avec plaisir la poésie et l’humour perchés qui, plus encore que le mystère et le suspense d’enquêtes d’évidence fantaisistes, font tout le charme, autour de personnages aussi décalés qu’attachants, de dialogues souvent lunaires et d’une atmosphère baroque à souhait, des polars vargasiens.