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Qu'est-ce que Candide ? Le conte le plus court, le plus comique, le plus connu des Lumières. Condamné en plusieurs pays, lors de sa parution, pour indécence et effronterie, interdit de lecture par Diderot à sa fille, le voilà qui caracole aujourd'hui en tête des best-sellers de la littérature classique. On le porte au théâtre, on le met en musique, il attire les illustrateurs, inspire les cinéastes.
Qu'y trouve-t-on ? Selon Voltaire lui-même, sans doute peu sincère, une "coïonnerie". En fait, cette fable affronte la dure question du mal. Candide, élevé par son maître Pangloss dans la philosophie de l'optimisme, rencontre à travers l'Europe et l'Amérique un déluge de calamités amères et cocasses : expulsion, guerre, tremblement de terre, autodafé, esclavage, maladies... Il finira par se forger sa propre morale — cultiver notre jardin —, loin des métaphysiques stériles : Voltaire, adversaire de la Bible, venait d'inventer une des paraboles les plus célèbres de la littérature.
Candide au pays de l'optismisme
« - Eh bien ! Mon cher Pangloss, lui dit Candide, quand vous avez été pendu, disséqué, roué de coups, et que vous avez ramé aux galères, avez-vous toujours pensé que tout allait le mieux du monde ?
- Je suis toujours de mon premier sentiment, répondit Pangloss; car enfin je suis philosophe : il ne me convient pas de me dédire... »
Voilà l’optimisme à la Pangloss, pour qui "tout va pour le mieux en ce monde", quelles que soient les circonstances. Pangloss, l’un des compagnons de voyage de Candide, lui-même fils de la sœur de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh.
Conte philosophique, Candide a marqué des générations de lecteurs pour son humour, son ironie et pour les multiples péripéties que doit affronter son personnage principal.
Voltaire profite de son récit pour attaquer les revers de la société comme l’esclavage, le pouvoir, la guerre…
Lisez Candide, on en sort grandi !