Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On verra dans ces lettres l'expression d'un homme qui sent, et non d'un homme qui travaille. Ce sont des mémoires très indifférents aux étrangers,...
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On verra dans ces lettres l'expression d'un homme qui sent, et non d'un homme qui travaille. Ce sont des mémoires très indifférents aux étrangers, mais qui peuvent intéresser les adeptes. Plusieurs verront avec plaisir ce que l'un d'eux a senti : plusieurs ont senti de même ; il s'est trouvé que celui-ci l'a dit, ou a essayé de le dire... Ces lettres ne sont pas un roman. Il n'y a point de mouvement dramatique, d'événements préparés et conduits, point de dénouement... On y, trouvera des descriptions ; de celles qui servent à mieux faire entendre les choses naturelles... On y trouvera de l'amour : mais l'amour senti d'une manière qui peut-être n'avait pas été dite. On y, trouvera des longueurs : elles peuvent être dans la nature ; le cœur est rarement précis, il n'est point dialecticien. On y trouvera des répétitions : mais si les choses sont bonnes, pourquoi éviter soigneusement d'y revenir ? On y trouvera des contradictions, du moins ce qu'on nomme souvent ainsi. Mais pourquoi serait-on choqué de voir, dans des matières incertaines, le pour et le contre dits par le même homme ?