Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lorsque Senancour publie, en 1804, Obermann, ce roman par lettres monodique et mélancolique passe inaperçu, ou presque. C'est la Génération romantisme...
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Livré chez vous entre le 9 octobre et le 23 octobre
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Résumé
Lorsque Senancour publie, en 1804, Obermann, ce roman par lettres monodique et mélancolique passe inaperçu, ou presque. C'est la Génération romantisme qui va le découvrir, près de trente ans plus tard ; Sainte-Beuve, George Sand, Liszt y entendent l'annonce de leurs tourments métaphysiques, de leur élan vers l'idéal, de leur goût pour la haute montagne et pour la solitude. Senancour n'avait-il pas défini, dans un fragment prophétique, ce qu'était l'" expression romantique " ? Cependant, si l'écrivain fut heureux de se voir enfin reconnu, il n'acceptait pas sans réserve le romantisme flamboyant de 1830. Il profite alors de cette gloire tardive, pour entreprendre une édition de ses "Œuvres complètes" qui ne vit jamais le jour. Mais des exemplaires préparés par lui avec des annotations manuscrites permettent de savoir quel était le texte définitif qu'il désirait laisser à la postérité. Cet ultime Obermann, que nous publions intégralement ici pour la première fois, est-il en recul par rapport à celui de 1804 ? Nous ne le croyons pas. Si Senancour, infiniment scrupuleux, corrige jusqu'à la fin ce qui lui semblait excessif dans la première version de son roman, ce n'est certes pas le signe d'un reniement, mais au contraire d'un désir d'atteindre un romantisme plus pur dans une incessante recherche de l'absolu.