En cours de chargement...
Qui est le Bossu, cet être contrefait que l'on croise dans le Paris populaire comme à la cour du Régent ? Quels liens étranges l'unissent au chevalier de Lagardère, fine lame incomparable, coeur généreux, idole des dames et du petit peuple ? Les bonnes gens s'étonnent de voir l'un rendre si souvent visite à l'autre, sans que jamais on ne les voie ensemble. Pour accomplir son oeuvre de justicier, pour venger Philippe de Nevers assassiné dix-huit ans plus tôt par le ténébreux prince de Gonzague, le beau Lagardère ne recule devant aucune audace.
Au terme de tant d'intrigues et de traquenards déjoués, il combat Gonzague qui succombe, foudroyé par la terrible botte de Nevers. Deux récompenses attendent le chevalier : l'amour de la belle Aurore et le titre de comte. Depuis, nul n'a revu le Bossu, murmure-t-on dans les rues de Paris...
Un classique du roman d'aventure
Cela se lit bien, mais c’est un brin trop long ! 690 pages dont la majeure partie se déroule sur deux jours… L’enfance d’Aurore nous est contée dans une sorte de flashback qui m’a paru très astucieux et très réussi ; on aurait préféré que cette partie soit davantage développée.
Cependant on trouve beaucoup de choses dans cette œuvre qui expliquent son succès : des sentiments complexes (hum ! tu l’aimes, ton papa ?), un justicier seul contre tous, un personnage mystérieux qui se joue de tous, un méchant très réussi… Les comics américains n’ont rien inventé !
Ajoutons que les trois adaptations sur grand ou petit écran que je connaisse, celle avec Jean Marais et Bourvil, celle avec Daniel Auteuil et celle avec Bruno Wolkovitch, ont toutes su tirer le meilleur du livre.