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Fuyant les pogroms de Pologne, Jacob installa son cabinet médical à Paris, rue Vaugirard. Sa femme Esther fut heureuse d'adopter Tristan, le fils de Kathleen, une patiente anglaise décédée, plus de chagrin que de tuberculose, cinq ans après le départ de son ami Franz von Hohestein, rappelé à Berlin, alors qu'elle était enceinte. En 1936, la guerre d'Espagne fascinait Daniel, le frère de Jacob, affamé de pureté.
Il s'engagea dans la XIIe Brigade Internationale. La réalité le rattrapa au détour des champs de bataille. Puis, vint la déchirure. Daniel rejoignit le 13e Demi-Brigade de la légion étrangère. A Paris, le gouvernement de Vichy interdit la Franc-Maçonnerie. Jacob et ses frères de la loge Diderot firent une dernière réunion clandestine chez leur Vénérable. Dénonciation et trahisons, finirent par éteindre les dernières lumières.
Tristan grandit avec la judaïté de ses parents adoptifs qui lui collait à la peau. Epouvantail du racisme. Interrogation identitaire. Qui était-il vraiment ? Un voyage dans sa famille à Londres clarifia son horizon. Péripéties militaires, chausse-trappes, blessures,... Dans les boursouflures de l'histoire se tissait des fatalités.
UNE FRESQUE REMARQUABLE ET FASCINANTE
J'ai adoré ce roman qui explore avec une grande sensibilité les tréfonds de l 'âme humaine.
L'écriture est riche, le rythme est soutenu, l'histoire est surprenante, les trajectoires de vie sont improbables.
Ce roman ne m'a pas laissé indifférent car même aprés avoir fini sa lecture les personnages étaient présent dans mes pensées comme des parents ou amis que j 'aurais aimé connaitre.
Ce roman est un plaidoyer pour l'humanisme et la fraternité à travers les horreurs de la guerre qui est présenté comme une aberration de notre espéce, voir une maladie sociétale qu'il faut soigner. ( L'art de la guerre c'est de ne pas faire la guerre)
J'ai découvert un auteur peu connu d'une grande qualité littéraire et je ne saurais que recommander sa lecture