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Dix-sept ans après La voyeuse interdite, huit ans après Garçon manqué, trois ans après le prix Renaudot des Mauvaises pensées, Nina Bouraoui change pour la première fois de manière et de registre. Celle qui s'est vu reprocher dans sa jeunesse son écriture saccadée, ses fulgurances, celle qui nous a révélé peu à peu au fil de ses livres les amours interdites qu'elle s'autorisait, publie aujourd'hui son premier roman classique.
C'est l'histoire d'une rencontre, la rencontre d'une jeune femme écrivain et de l'un de ses admirateurs, de leurs échanges, de leur passion mais aussi de leur bonheur gagné jour après jour. Nina Bouraoui a toujours intrigué son monde, elle n'est jamais là où il faut, là où on voudrait l'enfermer. Elle est un écrivain libre, libre à quarante ans de composer et de rédiger son Amant à elle tout en conservant sa singularité, ses propres empreintes.
Nina Bouraoui nous offre à lire un hymne à l'amour, précieux et doux !
(Extrait) "J'attrapais sa jeunesse comme on attrape une légère fièvre."
Avec pudeur, Nina Bouraoui explore la naissance d'une passion entre une romancière et un de ses lecteurs, jeune étudiant en Beaux-Arts à Lausanne.
Prélude à la rencontre des corps, une correspondance se noue entre eux, leurs mots s'échangeant sur la Toile.
Structuré, rythmé par des voyages en train, des marches dans Paris, le livre déploie une nouvelle géographie amoureuse pour la narratrice. " Je marchais sous les arbres, à la fois incluse à la ville et déportée vers un autre labyrinthe, celui de Lausanne."
Roman des distances -éloignement géographique et différence d'âge tout à la fois- Appelez-moi par mon prénom nous révèle un sentiment amoureux fait d'obsession, d'attente, de fantasme et de liberté conquise.