Il y a les mercis mécaniques, ceux qu’on dit sans les penser : merci pour la porte, merci pour la place. Et puis il y a les gratitudes, forme de reconnaissance ultime, de dette envers un bienfaiteur, un sauveur.
Combien de fois avez-vous vraiment remercié quelqu’un ? Combien de fois vous a-t’on sauvé ?
Michka, dame âgée déjà, qui refuse de se laisser vieillir, mourir, pourtant, elle commence à perdre ses mots, à perdre la tête. Marie, sa fille de coeur, nous raconte comment Michka l’a sauvée. Mais, elle,
qui la sauvera ?
Authentique, sincère, époustouflant !
Dans ce roman, Delphine de Vigan aborde essentiellement le temps qui passe, les chemins des uns qui se font et ceux des autres qui se défont, la vie qui continue et qui s’effrite, la facilité de baisser les bras, de perdre espoir et de ne plus croire à l’avenir.
Les gratitudes est un roman profondément humain rempli d’une infinie tendresse et bienveillance. C’est bien plus qu'un roman, c'est une histoire de vie.
C'est une vrai bouffée d'air frais et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman aussi fort en émotions. Rien que de retrouver Delphine est un vrai régal, un pur bonheur.