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L'oeuvre de Franz Kafka, figure emblématique de l'avant-garde, est devenue une référence incontournable. Dans cette véritable plongée au coeur d'un cauchemar devenu réalité, Franz Kafka ne peint pas seulement le portrait de son aliénation, mais également celui de tout son siècle. Car sous une apparence fantastique, La Métamorphose pose les questions essentielles et tourmentées qui assaillent chacun aux heures sombres de la vie : les problématiques de l'aliénation, de la résignation et de l'absurdité de l'existence.
Ce récit interprété par la voix limpide de François Hatt déploie toute la puissance du fantastique kafkaïen et la difficile quête de l'affirmation de soi. Lola Caul-Futy Frémeaux
une claque
ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-metamorphose-franz-kafka.html
Le mot de la fin : telles que toutes les œuvres de Kafka, l'histoire est bouleversante, percutante. Comme la Lettre au père, cette lecture fait autant de mal que de bien par l'expression de sa propre souffrance. Elle a de nombreuses interprétations qui dépendent de la subjectivité de chaque lecteur. Pour ma part, je trouve qu'il y dépeint les conséquences du jugement, de l’incompréhension et de la peur entre les humains. Tout cela, pouvant mener jusqu'à l'ultime acte de violence, la mort. J'y vois une souffrance, la souffrance d'un enfant qui est étranger dans sa propre famille. Etre si différent des siens au point de se sentir un parasite. " Parasite"; mot employé par certains parents, pour caractériser un esprit qu'ils ne comprennent pas, qu'ils ne maîtrisent pas. Comment ne pas être enchaîné à un être aussi abominable? En s'en débarrassant! Mais pas n'importe comment, en omettant toute reconnaissance envers cet être qui pourtant a tout fait, et ne demandait qu'à être aimé, à s'intégrer, allant jusqu'à altérer sa personnalité. Puis en se légitimant, se faisant plaindre, en dénonçant avec conviction le fait que l'on a tout essayé pour ne pas en arriver là. Où? À l'aboutissement final qui n'est autre que la destruction sans autre forme de procès de ce "poison" qui nous gêne.