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Frantz Kafka est un écrivain Praguois. Il est considéré, à juste titre comme un maître incontesté de la littérature fantastique et de l'horreur du XXe siècle, pour ne pas dire l'un des pères de ce style littéraire sous forme de nouvelles. La métamorphose fait partie de ses oeuvres les plus connues.
Écrite sous la forme d'une nouvelle, l'auteur nous présente les mésaventures de son principal protagoniste, Gregor Samsa, qui se réveille un matin totalement transformé en un monstre, dont il devra, essayer de tenir à l'écart les membres de sa famille pour ne pas qu'ils le découvrent ainsi.
Cette oeuvre, écrite à la première personne, place le lecteur au coeur de l'histoire et interroge sur la place de l'auteur et du regard qu'il porte sur lui et sa relation à sa famille.
La métamorphose de Kafka a été plusieurs fois adaptée au cinéma, et connaît de nombreux dérivés inspirés, telle que le célèbre film : La Mouche.
Ce livre est un chef d'oeuvre, dans son style et dans sa forme, à découvrir ou redécouvrir.
une claque
ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-metamorphose-franz-kafka.html
Le mot de la fin : telles que toutes les œuvres de Kafka, l'histoire est bouleversante, percutante. Comme la Lettre au père, cette lecture fait autant de mal que de bien par l'expression de sa propre souffrance. Elle a de nombreuses interprétations qui dépendent de la subjectivité de chaque lecteur. Pour ma part, je trouve qu'il y dépeint les conséquences du jugement, de l’incompréhension et de la peur entre les humains. Tout cela, pouvant mener jusqu'à l'ultime acte de violence, la mort. J'y vois une souffrance, la souffrance d'un enfant qui est étranger dans sa propre famille. Etre si différent des siens au point de se sentir un parasite. " Parasite"; mot employé par certains parents, pour caractériser un esprit qu'ils ne comprennent pas, qu'ils ne maîtrisent pas. Comment ne pas être enchaîné à un être aussi abominable? En s'en débarrassant! Mais pas n'importe comment, en omettant toute reconnaissance envers cet être qui pourtant a tout fait, et ne demandait qu'à être aimé, à s'intégrer, allant jusqu'à altérer sa personnalité. Puis en se légitimant, se faisant plaindre, en dénonçant avec conviction le fait que l'on a tout essayé pour ne pas en arriver là. Où? À l'aboutissement final qui n'est autre que la destruction sans autre forme de procès de ce "poison" qui nous gêne.