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La métamorphose
Franz Kafka
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail d'édition en vue d'une édition numérique .
La métamorphose (Die Verwandlung) est une nouvelle allégorique publiée en 1915. Il s'agit d'une de ses ouvres les plus célèbres avec Le Procès. On suit l'histoire de Gregor Samsa, un vendeur qui se réveille un matin transformé en un « monstrueux insecte ».
Ce récit a souvent été interprété comme un conte sexuel symbolique. C'est pourquoi il a été fréquemment associéà l'existantialisme par les critiques.
Un matin, Gregor Samsa, voyageur de commerce, se lève pour aller au travail mais se rend vite compte qu'un changement est intervenu dans son corps : durant la nuit il s'est métamorphosé en « un monstrueux insecte », une sorte de cafard. Ne comprenant pas ce qu'il lui arrive, il commence les activités d'une journée normale.
Mais il ne peut pas : il est plus lent et se fatigue beaucoup. Plus tard, le fondé de pouvoir de la société, arrive pour s'enquérir de la raison du retard de Gregor au travail. Après de longs et pénibles efforts, Gregor réussit à ouvrir la porte et à passer la tête dans l'entrebâillement.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Métamorphose
une claque
ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-metamorphose-franz-kafka.html
Le mot de la fin : telles que toutes les œuvres de Kafka, l'histoire est bouleversante, percutante. Comme la Lettre au père, cette lecture fait autant de mal que de bien par l'expression de sa propre souffrance. Elle a de nombreuses interprétations qui dépendent de la subjectivité de chaque lecteur. Pour ma part, je trouve qu'il y dépeint les conséquences du jugement, de l’incompréhension et de la peur entre les humains. Tout cela, pouvant mener jusqu'à l'ultime acte de violence, la mort. J'y vois une souffrance, la souffrance d'un enfant qui est étranger dans sa propre famille. Etre si différent des siens au point de se sentir un parasite. " Parasite"; mot employé par certains parents, pour caractériser un esprit qu'ils ne comprennent pas, qu'ils ne maîtrisent pas. Comment ne pas être enchaîné à un être aussi abominable? En s'en débarrassant! Mais pas n'importe comment, en omettant toute reconnaissance envers cet être qui pourtant a tout fait, et ne demandait qu'à être aimé, à s'intégrer, allant jusqu'à altérer sa personnalité. Puis en se légitimant, se faisant plaindre, en dénonçant avec conviction le fait que l'on a tout essayé pour ne pas en arriver là. Où? À l'aboutissement final qui n'est autre que la destruction sans autre forme de procès de ce "poison" qui nous gêne.