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« La dépravation nous apparaît toujours comme un sanctuaire où l'on y dépose, en y entrant, toutes nos douleurs et nos chagrins en croyant nous consacrer à notre bien-être et à notre plaisir, alors qu'elle est un mausolée où pourrissent nos joies et nos espérances et dont la pestilence s'intensifiera en fonction du temps que nous y restons. J'y ai consacré peu de temps et pourtant le souvenir que j'en ai me paraît être celui d'une longue vie ».
C'est dans une Amsterdam bruyante mais chaleureuse que Théophile Moniris, jeune homme d'une vingtaine d'années erre, le cour et l'esprit chargés de la mélancolie propre à l'échec amoureux, à l'incapacité de trouver sa place parmi les foules, tout en constatant l'effondrement d'une civilisation sur le plan culturel, intellectuel, moral, et démographique.
Tout pourrait être dit sur Un triomphe plein devide, la vérité est qu'il s'agit avant tout - et surtout - d'une ouvre littéraire qui se veut puissante et sincère.