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Rien de mieux encore, pour introduire à Philippe Rahmy, que ces mots de Jacques Dupin en préface àMouvement par la fin :
mouvement à rebours de l'écriture qui commence à l'instant de la mort pour remonter le cours de l'éclat et de l'éclatement d'un corps harcelé par les attaques d'un mal inflexible. Mouvement par la fin, une fin de non-recevoir qui, s'écrivant, se donne et se projette, appréhendant l'issue que le mouvement appelle en la révoquant - et dont il procède par le par qui l'enjambe et qui la dénie [...] Journal anachronique, échardes arrachées au corps souffrant, étincelles dispersées dans l'air.
En deux livres, Mouvement par la fin et Demeure le corps, Philippe Rahmy s'est installéà la place qui lui revient.
A cet endroit du corps où l'écriture devient son propre sujet. Où le corps sollicité pour le dire n'est l'instrument que de la littérature.
Il y a seulement que cette place du corps induit pour lui, l'auteur, place extrême. Ce que nous apprenons de ses textes ne nous enseigne pas sur lui, mais sur nous : notre rapport vie-corps, sans autre détermination.
Ce mouvement centrifuge, depuis centre corps, a conduit Philippe Rahmy, ces deux ans, sur un autre chemin d'ambition : les outils que sont la FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)