Piscine Molitor - Édition du centenaire - E-book - PDF

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Résumé

"Cette histoire est totalement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre." Boris Vian Boris Vian était cardiaque ; il considérait que nager en apnée était bon pour son coeur. Pourtant, ce matin du 23 juin 1959, au bord de la Piscine Molitor, il lui reste seulement quelques heures à vivre avant de succomber à une crise cardiaque pendant la projection du film adapté de son roman "J'irai cracher sur vos tombes".
Hervé Bourhis raconte les derniers instants de ce créateur protéiforme, plongeant dans son passé au plus profond de ses doutes, de ses passions, de ses amours, de ses joies. Les personnages secondaires de cette histoire ont pour noms : Jacques Prévert, Yéhudi Menuhin, Raymond Queneau, Jean-Paul Sartre, Juliette Gréco, Simone de Beauvoir... Avec élégance et sensibilité, le dessin de Christian Cailleaux restitue ici trente-neuf années d'une vie fascinante.

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/03/2020
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    979-10-347-5228-7
  • EAN
    9791034752287
  • Format
    PDF
  • Nb. de pages
    92 pages
  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages
      92
    • Taille
      194 099 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos des auteurs

Hervé Bourhis est né en Touraine en 1974 et vit à Bordeaux. Si c'est "Le Petit livre Rock" (Dargaud, 2007) qui l'a fait connaître au plus grand nombre, il est l'auteur d'une dizaine de bandes dessinées depuis 2002, comme auteur complet ou scénariste. À travers son travail, on sent une envie de retrouver ses sensations de jeune lecteur. Dans "Comix Remix", il revisite les histoires naïves des premiers super-héros Marvel qu'il lisait dans Strange.
dans "Ingmar" (avec Rudy Spiessert), il crée une sorte de Johan et Pirlouit moderne et acide. Mais les sujets contemporains l'attirent également. Dans le "Stéréo-Club" (avec Spiessert), c'est le quotidien d'un des derniers disquaires de quartier et ses habitués qui est raconté. "Un enterrement de vie de jeune fille" est quant à lui un road-movie féminin et existentiel. À la rentrée 2009, il sort "Appelle-moi Ferdinand" (avec Durieux et Conty), et "La main verte", une auto-fiction d'anticipation potagère et familiale. Hervé Bourhis a reçu le prix Goscinny en 2002 pour son premier livre "Thomas ou le retour du Tabou", où il est question de Boris Vian, dont il a par ailleurs écrit la biographie avec Christian Cailleaux, sous le titre de "Piscine Molitor", dans la collection Aire Libre. Hervé est également illustrateur, scénariste pour le dessin animé et travaille régulièrement pour la presse. Christian Cailleaux naît en 1967 à La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne.
Est-ce là qu'il attrape le virus du dessin ? Mystère. Car lui prétend ne l'avoir jamais contracté, se considérant comme un artiste laborieux bien moins habile que tant d'autres... Ce qui est par contre certain, c'est que Cailleaux contracte tôt le goût des histoires et des voyages... Après des études de Lettres/Philo, puis un passage par l'École Nationale d'Art de Cergy, il part donc étancher sa soif d'ailleurs à travers le monde.
A 20 ans, grâce à son service militaire, Cailleaux part en compagnie de Céline et Conrad le long du fleuve Congo. Il se met ensuite en quête de Rimbaud ou St Exupéry dans les sables. Puis de Corto ou Loti dans les ports. Il vit ainsi durant quinze ans entre l'Afrique, le Québec et la France, animant des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent.
Christian Cailleaux, déjà reconnu comme un dessinateur extrêmement talentueux, explique pourtant n'avoir qu'un don : celui de faire croire aux diplomates français qu'il diffusera avec brio ses lumières auprès des populations autochtones ! Un don qui lui permet aussi de faire croire aux éditeurs que la description de ses pérégrinations indolentes sera d'un fol exotisme. Après avoir publié les aventures d'"Arthur Blanc-Nègre" (Dargaud, sur un scénario de Sallé, aujourd'hui épuisé), Christian Cailleaux s'invente un double de papier - Félix Mogo - grâce auquel il raconte ses bonheurs d'ailleurs et les rencontres improbables des promeneurs qui gardent le nez au vent.
Ses premiers albums en solo, très remarqués, s'intitulent "Haëllifa" (Dargaud - 1997), "Harmattan le vent des fous" (1998), "Le café du voyageur" (2000), "Le troisième thé" (2002) ou "Tchaï masala" (2007), parus chez Treize Étrange. Tous ont en commun de développer un dessin au style unique, que sa remarquable puissance d'évocation rend immédiatement séduisant. Chez Cailleaux, un simple trait devient ligne d'horizon romantique.
Chez Cailleaux, le silence d'un personnage peut être plus parlant qu'une pleine bulle. Christian Cailleaux démarre ensuite la trilogie "Les Imposteurs" (Casterman, entre 2003 et 2005), narrant les tribulations amoureuses et filoutes d'un piètre trompettiste (comme lui). Avide de mers et de lointains, Christian Cailleaux s'embarque alors - au propre comme au figuré - sur les bâtiments gris de la Royale avec celui qui deviendra son ami, le comédien-écrivain Bernard Giraudeau, pour l'album R97, les hommes à terre (Casterman, 2008).
Puis il entre dans la prestigieuse collection Aire Libre des Éditions Dupuis pour évoquer Boris Vian en dessinant "Piscine Molitor" (2009) avec son ami et scénariste Hervé Bourhis. C'est dans cette même collection qu'il poursuit sa collaboration avec le regretté Bernard Giraudeau en publiant en 2011 Les Longues Traversées. En 2013, Christian Cailleaux aborde la BD-Reportage en racontant son embarquement vers les Terres Australes avec "Marins d'eaux dures", publié dans le N°1 de La revue dessinée, puis intégré à l'album "Embarqué", paru en mai 2015 aux éditions Futuropolis.
Début 2017 paraît chez Dupuis une biographie de Jacques Prévert conçue avec Hervé Bourhis : "Jacques Prévert n'est pas un poète". Timothée de Fombelle lui offre ensuite "Gramercy Park", un magnifique mélo survolant les toits de l'Opéra de Paris jusqu'aux buildings New Yorkais. Christian Cailleaux reprend ensuite la mer à bord de la goélette scientifique Tara. Une expédition qu'il narre dans "Cahiers de la Mer de Chine", chez Dupuis/Aire Libre, en 2018.
En plus de tous ces albums, Christian Cailleaux réalise des couvertures de romans ("Cher amour", de Bernard Giraudeau), des récits jeunesse ("Frankenstein" pour Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal) ou des pochettes de disque de jazz ("Piano solo"). Reconnaissable entre mille grâce à son trait évocateur et charnel, Christian Cailleaux possède la modestie de ceux qui se sont confrontés à la différence dans leurs voyages.
Infatigable découvreur d'ailleurs, son dessin est une invitation au départ immédiat pour des contrées séduisantes et mystérieuses, d'où la culture n'est jamais absente. Pratt et Conrad peuvent dormir tranquilles : la relève est là.

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